La pénurie après la Pentecôte

Publié le 28 mai 2016 par Onarretetout

La Pentecôte, contrairement à ce qu'on pourrait entendre, n'est pas une façon de nommer la descente ou la montée d'un chemin qui vient du sommet (la pente) ou qui y monte (la côte). Elle ne serait alors qu'une Belle inutile comme se nomme une route empruntée notamment pour des courses cyclistes à Auxi-le-Château (62). La Pentecôte est une fête chrétienne, et donnait droit il y a peu à un jour férié. Profitant d'une forte émotion consécutive à la canicule de 2003, un Premier Ministre a décidé que le lundi de Pentecôte ne soit plus férié mais devienne une journée de solidarité avec les personnes âgées. Pour réduire les acquis sociaux, tous les arguments sont bons...

Cette année, après le week-end de la Pentecôte, les actions contre le projet de Loi Travail (dont il est écrit qu'elle vise à "refonder le droit du travail") se sont durcies et les salariés des raffineries de pétrole se sont mis en grève. Tous les médias ont titré qu'une pénurie menaçait. La pénurie, c'est le manque.

Ainsi, se sont rapprochés deux mots, PENtecôte et PÉNurie, qui commencent tous deux par les trois mêmes lettres, à une différence près : le "e" du premier prend un accent aigü dans le second. 

Un petit tour dans le dictionnaire vous permettra de trouver des mots commençant par PEN- et d'autres commençant par PÉN- et vous composerez un texte court alternant des mots de la première liste et des mots de la seconde.

Exemple : Quand j'étais au pensionnat, ayant tôt quitté mes pénates, je pensais certains soirs qu'il était pénible d'aller jusqu'à la penderie qui se dressait dans la pénombre du dortoir.

C'est à vous main tenant. Postez vos textes dans les commentaires ci-dessous. Merci.