comme une absence,
un rire dont nous n’aurions perçu
que la transparence.
Un affluent nous a rejoint
au seul souci
de se mêler à notre eau.
Nous avançons plus forts,
sans même savoir que,
au plus profond de nous,
un visage
nous a fait don de disparaître.
***
Philippe Mathy (poète belge né en 1956) – Chemin du vent (2012)