Avril se poursuite avec un ouvrage engageant:
"Juillet 1652. Dans les derniers jours de la Fronde, le duc de Beaufort, petit-fils d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, tue en duel le duc de Nemours, son beau-frère. La mort du "beau Nemours" laisse ruinées Jeanne Baptiste et Marie-Françoise, ses deux filles. Élisabeth de Nemours, leur mère, va dès lors tout mettre en œuvre pour les marier. Jeanne Baptiste épouse le duc de Savoie, Marie-Françoise le roi du Portugal. Mais le sort semble s'acharner sur les deux princesses. Le mari de la première se révèle être un pervers couvert de maîtresses ; quant au roi du Portugal, la rumeur le dit fou à lier. Il faudra aux deux jeunes femmes toute leur force de caractère, dont elles ne manquent pas, mais aussi les leçons qu'elles ont tirées chacune de leur fréquentation assidue de l'école des Précieuses, pour se tirer d'une situation en apparence inextricable. Mais à quel prix ?
À travers le roman tumultueux de ces deux princesses devenues mantes religieuses, l'auteur des Bâtards d'Henri IV fait revivre le Grand Siècle alors à son apogée, les hautes faits de sa noblesse, mais aussi sa violence et son goût du sang."
Les princesses assassines, Jean-Paul Desprat, roman, Ed. Seuil, avril 2016, 576 pp
****************
Au pays, les femmes ne baissent pas les bras. Mélina, qui vient de mettre au monde un petit garçon, est persuadée que pour revoir un jour son mari, elle doit se montrer digne de lui. Confiant leur enfant à un couple d’amis, elle s’engage dans la lutte et rejoint la Résistance…
Après Nos si beaux rêves de jeunesse, cette vaste fresque, qui nous entraine des bords de la Garonne à la Prusse orientale, est un hymne à la vie, la liberté et l’espérance. Vous n’êtes pas prêts d’oublier Etienne et Mélina, ce jeune couple qui se bat avec la folle certitude que rien ni personne ne pourra jamais les séparer.
Se souvenir des jours heureux, Chrisitian Signol, roman, Ed. Albin Michel, avril 2016, 368 pp
****************
Entre mythe et réalité, la grande romancière Valerie Martin, prix Orange pour Maîtresse, revisite l’histoire d’une des plus célèbres énigmes maritimes : le 4 décembre 1872, la Mary Celeste, un brigantin américain en route vers Gênes, est retrouvé dérivant au large des Açores. À son bord, aucune trace de l’équipage, de son capitaine, Benjamin Briggs, de son épouse et de sa fille qui l’accompagnaient. Pour le jeune écrivain Arthur Conan Doyle, cette disparition est une source d’inspiration inespérée. Pour Violet Petra, médium réputée dans les cercles huppés de Philadelphie, un cauchemar. Et pour le public de l’époque victorienne, obsédé par la mort, un fascinant mystère…
Un navire surgi d’une brume semblable aux ténèbres, un écrivain naissant à la veille de la gloire, l’émergence d’une ferveur spirituelle troublante et inédite : trois trames qui convergent tout au long d’un récit aussi tumultueux que les océans menaçant d’engouffrer la Mary Celeste. Un roman ambitieux sur l’amour, la perte, et les légendes parfois plus fortes que la vérité.Le fantôme de la Mary Celeste, Valerie Martin, roman traduit de l'anglais (USA) par Françoise du Sorbier, éd. Albin Michel, coll. "Les grandes traductions"avril 2016, 400 pp
********
À la veille d’épouser le célibataire le plus convoité de l’Asie du sud-est, Rachel Chu se retrouve confrontée à un redoutable secret de famille. Une découverte qui va l’entraîner de Singapour à Shanghai et à Pékin où les nouveaux-riches chinois en surenchère de bling-bling et d’excentricité relèguent nos hit-girls occidentales au rang de jeunes filles rangées !
Ascension sociale, milliardaires en mal d’amour et de folies, scandales en tous genres… après Crazy rich à Singapour, Kevin Kwan nous introduit dans l’univers argenté et déjanté d’une jet-set asiatique qu’il connaît comme personne. Cinglant, fascinant et jubilatoire, un roman où (presque) rien n’est inventé
China girl, Kevin Kwan, roman traduit de l'anglais (USA) par Nathalie Cunnington, Ed. Albin Michel, avril 2016, 512 pp
***************
L'auteur signe là un texte qui ouvre des chemins, éveille des curiosités, ranime souvenirs et correspondances, et dont on regrette d'avoir à tourner une dernière page !
Quand j'étais petitles cosmonautes vivaient aussi longtemps que les chènes, Eric Pauvels, reman, Ed. Motifs, avril 2016, 310 pp
************
Elevons nous esprits pour terminer:
Dieu par la face nord, Hervé Cllerc, récit, Ed. Albin Michel, avril 2016,
********************
La vérité du récit, Conversations sur le réel et la fiction, J Coetzee et Arrabella Kurtz, traduites de l'anglais par Aline Weil, Ed. Albin Michel, avril 2016, 192 pp