La tasse de café fume encore. Ses effluves chaudes et enveloppantes s’immiscent insidieusement, de pièce en pièce, jusqu’à me parvenir.
C’est le moment que je préfère !
Me lover enfin, dans mon grand et douillet canapé écru, un mug à la main, et l’accompagner – de temps en temps – d’une pâtisserie maison.
Les arômes riches et intenses de ce café bien torréfié devraient aujourd’hui, accompagner à merveille ces petits gâteaux croquants aux joues rebondies de gourmandise, et délicatement parfumés d’extrait d’amande amère. Un contraste fort et raffiné, … le graal après une dure journée de labeur.
Une respiration apaisée, un repli sur soi, la récompense sucrée aux doux éclats d’amande que l’on se fait, … comme un cadeau.
Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson : 10 mn
Les ingrédients pour 4 personnes :
- 2 blancs d’oeuf
- 1 pincée de sel
- 175 g de poudre d’amande
- 50 g de farine
- 150 g de sucre en poudre
- 2 gouttes d’extrait d’amande amère
- sucre glace pour enrober
Dans un cul de poule, battez les blancs d’oeuf avec un batteur électrique – ajoutez une pincée de sel.
Dès qu’ils commencent à prendre, versez doucement le sucre en poudre afin de former un appareil à meringue.
Lorsque ce dernier est lisse et brillant,
incorporez la farine et la poudre d’amande. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Versez quelques gouttes d’extrait d’amande amère. Mélangez à nouveau en soulevant la masse.
Réfrigérez la pâte 1 h, pour pouvoir ensuite faire des boules qui se tiennent plus facilement.
Préchauffez votre four à 180°.
Façonnez des boules de la taille d’une noix.
Roulez-les ensuite dans un bol contenant du sucre glace. Faites passer les boulettes d’une main à une autre pour retirer l’excédent de sucre.
Disposez-les ensuite sur une feuille de papier sulfurisé, en les espaçant de 2 cm.
Aplatissez-les avec le dos d’une cuillère à café.
Enfournez-les durant 10 mn maximum (à surveiller) – les macarons doivent à peine être colorés.
Ils paraissent mous à leur sortie du four, mais une fois refroidis, ils seront croquants à l’extérieur, tendres à l’intérieur.
Suggestion :
Et si l’on rajoutait une amande émondée ou une pistache (non salée) au milieu de chaque petit gâteau ?
Le saviez vous ?
Un cru de café se déguste comme un bon vin.
Lors de la dégustation, il vous faut juger :
- l’aspect (équivalent de la robe du vin),
- l’arôme direct (le bouquet)
- par voie rétro-nasale, les saveurs, la persistance (arrière-goût)
- et enfin juger globalement toutes les sensations perçues.On parle alors de profil de flaveur ou profil de goût qui est le souvenir que laissent le goût et l’odorat.
Quant à ces délicieux macarons,
Ils sont une valeur sûre et hument les parfums d’antan pour ne pas dire historiques, puisqu’ils prennent leur source au Moyen Âge, quand on les appelait « nombrils des Moines » d’où leur aspect granuleux.
La suite, on la connaît.
Amenés à la cour de France par Marie de Médicis, ils sont réinterprétés, revalorisés par de nouvelles saveurs jusqu’à devenir un art, une apothéose, sous Marie Antoinette, dernière reine de France.
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