Format : — pages, 5.5 x 8.5 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
2 68 07 est un court roman qui à travers l’évolution d’un couple montre les travers d’une société du futur où la marchandisation est devenue la seule foi et loi du monde. Ce dernier se découpe socialement en trois classes : les privilégiés qui portent encore un nom et bénéficient de toutes les largesses ; les consommateurs identifiés par leur numéro de sécurité sociale abrutis de travail et de consommation à la condition précaire qui sont oppressés et tenus en permanence sous contrôle par la technologie et la police de la pensée ; les exclus sans noms, ni matricules dont l’espérance de vie se résume à rien, qui n’ont aucun droit et se nourrissent de détritus au milieu des rats et de la violence.
2 68 07 est une femme d’une classe professionnelle basse puisqu’elle est chirurgien urgentiste, son mari est bien plus élevé puisqu’il est vendeur de publicité par téléphone, leur enfant tyrannique use des lois pour leur faire mener une existence encore plus pénible au fil de ses caprices de fils unique trop gâté selon le désir du marché. Une soudaine passion amoureuse dans ce couple endormi par le surcroît de travail et la malbouffe ainsi qu’une fessée à l’insupportable fils vont engendrer une transformation radicale dans cette famille typique pour finir par la pousser à la fronde, l’envie de liberté, c’est alors qu’un système répressif sur fond d’opprobe, de menace de déclassement au rang d’exclus va se mettre en branle…
À PROPOS DE L’AUTEUR :
La journée, il gagne sa vie en promenant les touristes et les amoureux dans Paris sur un tuk tuk électrique. Le soir venu, il rejoint la femme qu’il aime et écrit sa littérature. Il voit la littérature comme une description stylée de l’intime qu’il peut décliner sous forme de roman, de nouvelle, de poésie, de pièce de théâtre ou d’un simple aphorisme. Contemporain d’une ère où la censure s’émet sous forme de silence médiatique, d’étouffement par la précarité ou la diabolisation, il s’attache pourtant à porter une critique la plus objective possible sur la société dans laquelle il évolue. Comme à chaque époque, il fait partie d’écrivains qui portent critique à leur temps.
Classé dans:- Nouvelles parutions