Holly Herndon, première partie en accord avec Radiohead
La première partie est assurée par Holly Herndon, jeune américaine proposant une musique électronique en total accord avec les influences dans lesquelles puissent la bande à Thom Yorke depuis le virage Kid A. Beats hypnotiques, samples de voix entêtantes, et écran géant sur lequel sont projetées des images de synthèse qui semblent tout droit sorties des 90’s. Très agréable et cohérente première partie donc qui a le mérite de faire monter l’ambiance déjà surchauffée.
Un début difficile
Radiohead débarque sur scène à 21 heures pétante et entame les hostilités avec l’excellent Burn the Witch, premier extrait du dernier album A Moon Shaped Pool, et plage qui ouvre cet album. La scène, comme d’habitude avec Radiohead, est à la fois simple, élégante, discrète et classe. Des effets de lumière magnifiques et 6 écrans verticaux sur lesquels sont projetés les membres du groupe plus Clive Deamer, batteur additionnel depuis la tournée précédente. Cette scène ne fait que sublimer les compos jouées par le groupe. Ce début de concert est marqué par le dernier album. S’en suivent ainsi les titres assez calmes comme Daydreaming, Decks Dark, Desert Island Disk et Ful Stop. On s’inquiète alors de la tournure du concert qui peine à décoller comme ce fut le cas sur la tournée King Of Limbs. Curieux choix pour débuter un concert…
L’explosion
Il faut attendre le sixième titre, Lotus Flower, pour que la prestation du groupe prenne une autre dimension. A partir de ce titre, le concert devient vraiment intense puisque vont suivre The National Anthem, My Iron Lung, No Surprises, Bloom. Le public est aux anges. Le groupe est en parfaite symbiose musicale. S’ensuit une phase à nouveau calme et électro très caractéristique de la carrière du groupe depuis In Rainbows. Identikit, The Number, Separator, The Gloaming viennent apaiser le Zénith avant l’explosion… Le calme est vite oublié quand les premières notes inquiétantes de Evertything In Its Right Place sont jouées. Idioteque et Bodysnatchers finissent d’achever le Zénith comblé de bonheur.
Deux rappels de titres forts et variés
Le groupe se retire pour mieux revenir. Deux rappels de sept titres font la part belle aux titres du dernier album (True Love Waits, Present Tense, Tinker Tailer) mais surtout des classiques comme Weird Fishes/Arpeggi, le chef d’œuvre Paranoid Android, le très rare incontournable Creep (un événement anecdotique) pour conclure finalement un set de 2h20 sur le superbe Pyramid Song. « See you in November » nous dit Thom Yorke…
Deux grands concerts
On sort du Zénith aux anges, sur un nuage et rassuré de ne pas avoir dû revivre la tournée King Of Limbs beaucoup moins attrayante dans le choix des setlists, et donc assez frustrante et soporifique. Sur cette tournée (qui n’est qu’un warm-up géant) Radiohead a su créer une cohésion dans la composition structurelle de leurs concerts. Ainsi, le show du lendemain gardait la même ligne directrice mais variant les anciens titres joués (Airbag, Talk Show Host, Climbing Up The Walls, There There, 2+2=5, Karma Police). Radiohead fait partie de ces groupes comme The Cure ou Bruce Springsteen qui ont su tirer profit de leur grandiose carrière pour créer la surprise à chaque titres joués. On espère, comme l’a promis Thom, un retour par chez nous, mais sans doute dans de plus grandes salles.
Merci à François Delporte pour la chronique
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Holly Herndon, première partie en accord avec Radiohead
La première partie est assurée par Holly Herndon, jeune américaine proposant une musique électronique en total accord avec les influences dans lesquelles puissent la bande à Thom Yorke depuis le virage Kid A. Beats hypnotiques, samples de voix entêtantes, et écran géant sur lequel sont projetées des images de synthèse qui semblent tout droit sorties des 90’s. Très agréable et cohérente première partie donc qui a le mérite de faire monter l’ambiance déjà surchauffée.
Un début difficile
Radiohead débarque sur scène à 21 heures pétante et entame les hostilités avec l’excellent Burn the Witch, premier extrait du dernier album A Moon Shaped Pool, et plage qui ouvre cet album. La scène, comme d’habitude avec Radiohead, est à la fois simple, élégante, discrète et classe. Des effets de lumière magnifiques et 6 écrans verticaux sur lesquels sont projetés les membres du groupe plus Clive Deamer, batteur additionnel depuis la tournée précédente. Cette scène ne fait que sublimer les compos jouées par le groupe. Ce début de concert est marqué par le dernier album. S’en suivent ainsi les titres assez calmes comme Daydreaming, Decks Dark, Desert Island Disk et Ful Stop. On s’inquiète alors de la tournure du concert qui peine à décoller comme ce fut le cas sur la tournée King Of Limbs. Curieux choix pour débuter un concert…
L’explosion
Il faut attendre le sixième titre, Lotus Flower, pour que la prestation du groupe prenne une autre dimension. A partir de ce titre, le concert devient vraiment intense puisque vont suivre The National Anthem, My Iron Lung, No Surprises, Bloom. Le public est aux anges. Le groupe est en parfaite symbiose musicale. S’ensuit une phase à nouveau calme et électro très caractéristique de la carrière du groupe depuis In Rainbows. Identikit, The Number, Separator, The Gloaming viennent apaiser le Zénith avant l’explosion… Le calme est vite oublié quand les premières notes inquiétantes de Evertything In Its Right Place sont jouées. Idioteque et Bodysnatchers finissent d’achever le Zénith comblé de bonheur.
Deux rappels de titres forts et variés
Le groupe se retire pour mieux revenir. Deux rappels de sept titres font la part belle aux titres du dernier album (True Love Waits, Present Tense, Tinker Tailer) mais surtout des classiques comme Weird Fishes/Arpeggi, le chef d’œuvre Paranoid Android, le très rare incontournable Creep (un événement anecdotique) pour conclure finalement un set de 2h20 sur le superbe Pyramid Song. « See you in November » nous dit Thom Yorke…
Deux grands concerts
On sort du Zénith aux anges, sur un nuage et rassuré de ne pas avoir dû revivre la tournée King Of Limbs beaucoup moins attrayante dans le choix des setlists, et donc assez frustrante et soporifique. Sur cette tournée (qui n’est qu’un warm-up géant) Radiohead a su créer une cohésion dans la composition structurelle de leurs concerts. Ainsi, le show du lendemain gardait la même ligne directrice mais variant les anciens titres joués (Airbag, Talk Show Host, Climbing Up The Walls, There There, 2+2=5, Karma Police). Radiohead fait partie de ces groupes comme The Cure ou Bruce Springsteen qui ont su tirer profit de leur grandiose carrière pour créer la surprise à chaque titres joués. On espère, comme l’a promis Thom, un retour par chez nous, mais sans doute dans de plus grandes salles.
Merci à François Delporte pour la chronique
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