Affaire Balkany : tels parents, tel fils" /> Affaire Balkany : tels parents, tel fils" border="0" title="JUSTICE > Affaire Balkany : tels parents, tel fils" />
Dans le cadre de l'enquête sur le patrimoine de ses parents, Alexandre Balkany a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale I ©maxppp
Le 4 mai dernier, le fils du couple Balkany, Alexandre, a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale. L’homme âgé de 35 ans est soupçonné d'avoir été impliqué dans des versements liés à une villa, concernée par l'enquête en cours sur le patrimoine de ses parents. Nos confrères du journal Le Monde rapportent en s'appuyant sur une source judiciaire, que le juge van Ruymbeke a ordonné le placement sous contrôle judiciaire du trentenaire, ce dernier étant par ailleurs défendu de se rendre au Maroc en particulier.Son avocat va contester la décisionMe Moulin a indiqué qu'il allait contester la décision rendue auprès de la cour d'appel. Pour une source proche du dossier, "la mise en examen d’Alexandre Balkany est en lien avec la propriété Dar Gyucy". Or, cette propriété de Marrakech fait l'objet d'une enquête, au même titre qu'une autre à Giverny (Eure) et deux autres situées sur l’île antillaise de Saint-Martin. Des investigations conduites par les juges financiers depuis 2013 sur le patrimoine d'Isabelle et Patrick Balkany. Il est à noter aussi que à l'exception d'une propriété antillaise revendue, toutes les autres ont été saisies par la justice.Alexandre Balkany lié avec le Riad de Marrakech ?Avec le soutien financier de deux sociétés panaméennes, c'est une société civile immobilière marocaine, SCI Dar Gyucy, qui avait fait l'acquisition de la propriété Dar Gyucy, pour une somme dépassant les 5,8 millions d'euros. La justice suspecte le couple Balkany de s'être réfugié derrière ces entreprises offshore en utilisant Jean-Pierre Aubry en qualité de prête-nom. Jean-Pierre Aubry, proche des époux et bras droit de Patrick Balkany, est l'ex-directeur général de la société d’économie mixte d’aménagement de Levallois-Perret. Le 8 mai 2015, l'homme avait déclaré aux juges ne pas être "propriétaire de cette maison" à Marrakech et n'avoir "jamais perçu un euro de cette affaire"… FG