ElectroSound, du lab au dancefloor va remonter le temps, au fil du 20ème siècle qui a vu l’électricité et l’électronique investir le champ musical, jusqu’à l’émergence d’un mouvement culturel majeur, que l’on nomme « électro », « house » ou « techno ».
De la musique savante à la dance music, des laboratoires de recherche de l’après-guerre jusqu’au triomphe actuel des festivals electros en passant par les musiques planantes des années 70 et la pop synthétique des années 1980… L’exposition plonge le visiteur dans une expérience immersive et ludique, balayant un large spectre de productions musicales, de 1945 à nos jours.
Série d’objets et d’instruments d’époques, œuvres et installations d’artistes, archives photos et vidéos, sans oublier des dispositifs interactifs où les visiteurs pourront tester eux-mêmes des instruments mythiques.
Du 25 mai au 2 octobre 2016 – Espace fondation EDF – 6 rue récamier, paris 7
« Parce qu’elle veut faire de son Espace d’exposition un lieu d’expérimentation, de découverte, d’échange et de confrontation, la Fondation Groupe EDF a souhaité s’intéresser à un mouvement musical particulier : l’électro. ElectroSound, du lab au dancefloor, c’est une exposition aussi originale qu’innovante. Son ambition est de proposer un éclairage particulier sur une expression artistique encore méconnue, parfois redoutée, et pourtant partout présente dans le monde qui nous entoure. La musique électronique est multiple. Elle est complexe. D’abord savante et expérimentale, elle a pénétré, peu à peu, d’autres sphères, plus populaires. Elle s’est développée grâce à l’invention et à la démocratisation d’outils électroniques disponibles aujourd’hui à tous. C’est aussi un mouvement qui a son histoire, son esthétique, ses subtilités. Un mouvement qui a permis l’éclosion de nouveaux phénomènes culturels ou économiques qui concernent autant les artistes que ceux qui les écoutent. Un mouvement qui, avec la révolution numé- rique, a désormais envahi la majorité des pratiques musicales. Un mouvement qui a suivi, aussi, la vie de grandes métropoles : Detroit, New York, Chicago, Londres, Berlin, Paris… Et qui reflète une forme de réappropriation de l’espace urbain. La musique électronique fait écho à plusieurs dimensions, très hétérogènes : l’innovation, la création partagée, le droit et la propriété intellectuelle, la fête et la liberté… Exposer la musique électronique pourrait paraître en soi paradoxal : la musique se vit, se danse, s’expérimente, se ressent. Elle ne s’observe pas ! Et pourtant, découvrir ses machines, son histoire, sa culture, c’est en réalité la décrypter et la comprendre. Quelles en sont les références et les codes ? Quelles seront, demain, ses nouvelles formes d’expression ? Jean-Yves Leloup et NoDesign, les commissaires d’ElectroSound, ont choisi de mettre en valeur l’innovation et la technologie, les nouvelles pratiques et leurs perspectives pour offrir au public des expériences immersives et interactives. Enfin, aborder la question de la musique électronique, c’est aussi et surtout parler de notre jeunesse. C’est relayer son expression. C’est témoigner d’une culture populaire. Avec une expression parfois audacieuse et qui reflète souvent l’état de notre société. Ses craintes, ses aspirations comme ses rêves. La Fondation Groupe EDF, qui fait de la solidarité et du progrès les priorités de son mécé- nat, se doit d’en être le miroir ». Hugues Renson, Délégué général de la Fondation Groupe EDF