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Mélissandre Pain, l’espoir de la piste tricolore

Publié le 25 mai 2016 par Playeur.co @playeurco

Rencontre pour le blog playeur.co avec le plus grand espoir féminin du cyclisme sur piste, Mélissandre Pain. A 20 ans tout juste, elle est déjà championne de France de Keirin.

Mélissandre, peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 20 ans, je vis sur Paris depuis maintenant 4 ans à l’INSEP où je m’entraîne. Je fais en parallèle des études de kinésithérapie. 

A quel âge et comment as-tu commencé le cyclisme ?

J’ai commencé le vélo à l’âge de 6 ans, mon papa m’a emmené voir un ami courir qui a gagné. J’ai alors dit à mes parents que je voulais faire comme lui, gagner. À l’âge de 14 ans mon nouveau président de club Thierry Foucher m’a obligé à essayer la piste. Cela ne m’intéressait pas. J’ai disputé ma première compétition et j’ai gagné. Tout s’est vite enchaîné, 3 mois après j’étais au championnat de France sur piste en Guadeloupe.

Championne du monde junior du keirin à 18 ans, Championne de France élite du keirin à 20 ans, pouvais tu rêver mieux ?

On peux forcément rêver de mieux. Après je travaille beaucoup pour ça donc je suis contente que ça fonctionne. Il me reste encore pas mal d’étapes à franchir mais je m’accroche pour aller chercher d’encore de plus belles victoires. 

Le keirin est vraiment ta discipline favorite ? Pour les novices peux tu expliquer le keirin en quelques mots ?

Je pense que j’ai plus confiance en moi sur le keirin. Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas l’expliquer. Le keirin c’est un affrontement de 6 filles. 8 tours au total dont 5 tour et demi derrière moto, après la moto s’écarte et c’est parti. Après c’est un peu la guerre.

Quels sont tes prochains objectifs ?

Je serai sur les championnats d’Europe espoir en juillet en Italie. Je serai en préparation avant avec l’équipe olympique.

Kevin Sireau nous parlait il y a quelques semaines du manque d’infrastructures en France pour s’entrainer, est ce un problème pour toi ?

C’est vrai que mis à part l’INSEP et Saint Quentin, il n’y a rien qui fait que nous ne sommes pas nombreux. J’ai la chance d’être dans un bon groupe à l’INSEP et ça me permet de progresser à mon rythme.

Les JO cet été tu vas les regarder pour te donner des idées pour 2020 ? 

Je ne sais pas encore. Je suis remplaçante pour les Jeux donc je ne sais pas encore si je ferai le déplacement mais sinon oui je les regarderai. 

Comment occupes tu ton temps a coté du cyclisme ?

Je vais à l’école ou quand je n’ai pas cours je révise et je fais des séances de récupération.

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