⭐ Le voleur de cœur de Rawia Arroum
Nombre de pages : 395
Éditeur : Michel Lafin
Date de sortie : 14 avril 2016
Collection : /
Langue : Français
ISBN-10: 2749924413
ISBN-13: 978-2749924410
Prix Éditeur : 15,95€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Symphonie est un monde musical. Brutal.Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantéemais également véritable partie de soi-même,on la nomme mélo-âme. Avec ces objets, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci… les instruments de musique hurlent, et des vies s’évaporent.
Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d’une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilité ni impératif quelconque… Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n’a pas de mélo-âme, aucun pouvoir, et s’il a un instrument, ce dernier n’a rien de magique. Aussi lorsqu’il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu’il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé. Mais son handicap est peut-être la conséquence d’un secret plus lourd encore… un secret qui expliquerait pourquoi deux cœurs battent dans sa poitrine.
Mon Avis :
Beaucoup de chroniques négatives sont sorties sur ce livre, donc j’avoue, je l’ai commencé avec un peu d’appréhension. Et ça m’a permis de me prendre une belle claque !
Car déjà ce livre met en place un univers de fou ! Notre monde a été détruit et il en est sorti un monde dirigé par la musique qui vient de la rivière Melody, qui accorde à chaque enfant une « mélo-âme » (un peu comme les daemons dans « A la Croisée des Mondes) et un instrument où se loge cette mélo-âme. Cet univers est organisé en cités portant des noms en rapport avec la musique : Clavier, Hard, Orgue, Ténor,… Le tout est très difficile à imaginer et pour cela, j’applaudis l’auteur d’avoir su inventer un monde aussi complexe et de l’avoir bien développé de façon à le rendre un minimum intelligible.
L’histoire semble d’abord banale : un fils de chef qui se complait dans la vie facile mais va devoir apprendre à se battre pour aller mener la guerre avec son père. Sauf que l’instrument de Dylan est mort, et qu’il entend et voit des choses étranges depuis quelques temps. Et à partir de là, le roman tombe doucement dans un mystère énorme ! Clairement, il faut s’accrocher et accepter de ne pas savoir quoi croire entre ce que nous dit le narrateur, Dylan, et ce que nous disent les autres personnages, car la vérité n’est révélée qu’à la toute fin du roman ! Et quelle vérité ! Vraiment, le roman m’a retourné le cerveau du début à la fin, je me suis faite menée en bateau et j’ai adoré ça !
Le personnage de Dylan a tout de l’anti-héros : lâche, il ne s’occupe que peu des sentiments de son meilleur ami, il se pisse dessus dès qu’il a peur. Mais pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher à lui, car il grandit au fil du récit, et au final, il est surtout profondément humain, ce n’est pas un héros parfait. Après tout, il vit des choses très dures, mais au moins c’est un héros qui sait ressentir la peur et point d’en être ridicule, comme nous-même pouvons l’être parfois.
J’ai également adoré le personnage d’Ethan, le meilleur ami, mais je n’ai jamais vraiment su comment il aimait Dylan. Or, cette partie un peu floue sur sa sexualité aurait pu être développée. Toutefois, j’ai aimé la façon dont la relation amoureuse était abordée car elle est source de mystère dans toute la seconde partie du récit.
Vraiment, ce roman m’a surprise de bout en bout, alors certes, parfois on ne comprend pas tout, mais j’ai adoré ça ! Et puis la fin ouverte laisse une possibilité pour la suite, tout en clôturant ce chapitre.
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⭐ Le voleur de cœur de Rawia Arroum
Nombre de pages : 395
Éditeur : Michel Lafin
Date de sortie : 14 avril 2016
Collection : /
Langue : Français
ISBN-10: 2749924413
ISBN-13: 978-2749924410
Prix Éditeur : 15,95€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Symphonie est un monde musical. Brutal.Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantéemais également véritable partie de soi-même,on la nomme mélo-âme. Avec ces objets, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci… les instruments de musique hurlent, et des vies s’évaporent.
Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d’une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilité ni impératif quelconque… Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n’a pas de mélo-âme, aucun pouvoir, et s’il a un instrument, ce dernier n’a rien de magique. Aussi lorsqu’il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu’il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé. Mais son handicap est peut-être la conséquence d’un secret plus lourd encore… un secret qui expliquerait pourquoi deux cœurs battent dans sa poitrine.
Mon Avis :
Beaucoup de chroniques négatives sont sorties sur ce livre, donc j’avoue, je l’ai commencé avec un peu d’appréhension. Et ça m’a permis de me prendre une belle claque !
Car déjà ce livre met en place un univers de fou ! Notre monde a été détruit et il en est sorti un monde dirigé par la musique qui vient de la rivière Melody, qui accorde à chaque enfant une « mélo-âme » (un peu comme les daemons dans « A la Croisée des Mondes) et un instrument où se loge cette mélo-âme. Cet univers est organisé en cités portant des noms en rapport avec la musique : Clavier, Hard, Orgue, Ténor,… Le tout est très difficile à imaginer et pour cela, j’applaudis l’auteur d’avoir su inventer un monde aussi complexe et de l’avoir bien développé de façon à le rendre un minimum intelligible.
L’histoire semble d’abord banale : un fils de chef qui se complait dans la vie facile mais va devoir apprendre à se battre pour aller mener la guerre avec son père. Sauf que l’instrument de Dylan est mort, et qu’il entend et voit des choses étranges depuis quelques temps. Et à partir de là, le roman tombe doucement dans un mystère énorme ! Clairement, il faut s’accrocher et accepter de ne pas savoir quoi croire entre ce que nous dit le narrateur, Dylan, et ce que nous disent les autres personnages, car la vérité n’est révélée qu’à la toute fin du roman ! Et quelle vérité ! Vraiment, le roman m’a retourné le cerveau du début à la fin, je me suis faite menée en bateau et j’ai adoré ça !
Le personnage de Dylan a tout de l’anti-héros : lâche, il ne s’occupe que peu des sentiments de son meilleur ami, il se pisse dessus dès qu’il a peur. Mais pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher à lui, car il grandit au fil du récit, et au final, il est surtout profondément humain, ce n’est pas un héros parfait. Après tout, il vit des choses très dures, mais au moins c’est un héros qui sait ressentir la peur et point d’en être ridicule, comme nous-même pouvons l’être parfois.
J’ai également adoré le personnage d’Ethan, le meilleur ami, mais je n’ai jamais vraiment su comment il aimait Dylan. Or, cette partie un peu floue sur sa sexualité aurait pu être développée. Toutefois, j’ai aimé la façon dont la relation amoureuse était abordée car elle est source de mystère dans toute la seconde partie du récit.