Liquidation avant fermeture ?

Publié le 16 juin 2008 par Slovar

"Le gouvernement dispose d'une réserve de 7 milliards d'euros et pourrait en utiliser la moitié en cas de dépenses publiques imprévues, pour permettre de respecter son objectif d'un déficit public de 2,5% du produit intérieur brut cette année", a indiqué le ministre du Budget Eric Woerth, lundi à Dow Jones Newswires.
"J'ai la ferme intention d'atteindre l'objectif de 2,5 points de PIB de déficit public que nous nous sommes fixé. C'est l'objectif cohérent avec nos prévisions de croissance et les dépenses votées dans la loi de finances pour le budget de l'Etat, et la loi de financement de la Sécurité sociale," a déclaré M. Woerth.
Le ministre s'est engagé à "prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas dépasser les objectifs de dépenses votés par le Parlement." Toutefois, "il existe une mise en réserve de crédits de l'ordre de 7 milliards d'euros, qui nous permet de compenser, en particulier, des dépenses imprévues. J'estime qu'il faudrait probablement l'utiliser pour moitié," a-t-il souligné.
Pour Eric Woerth, la "recommandation politique" récemment adressée par la Commission européenne à la France, sorte d'avertissement sur ses déficits et ses dépenses publiques, est "un double message : un encouragement à poursuivre les réformes structurelles (...) et une invitation à mener à bien l'assainissement de nos finances publiques."
Mais les prévisions de déficit et de dépenses publiques françaises de la Commission européenne sont "trop pessimistes" car fondées sur une estimation de croissance de 1,9% en 2007 et de 0,4% au premier trimestre de cette année, a relevé M. Woerth ... / ...
En 2007, selon les chiffres définitifs de l'Institut national de la statistique et des études économiques, le PIB de la France a crû de 2,2%. Et il a augmenté de 0,6% au premier trimestre, selon la dernière estimation de l'Insee ... / ... "Compte tenu de la montée des prix du pétrole et de la force de l'euro, il est probable que le deuxième trimestre sera moins allant que le premier," a reconnu Eric Woerth.
Selon le dernier rapport mensuel de la Banque de France publié vendredi, le PIB français devrait croître de 0,2% au deuxième trimestre 2008 par rapport au premier. Pour 2009, le gouvernement table sur une croissance du PIB comprise entre 1,75% et 2,25%, grâce aux réformes mises en place, a affirmé le ministre ... / ... DOW JONES NEWSWIRES
Enquête qui indique que : "La croissance annuelle de l'économie française serait de 1,5%, selon une enquête mensuelle de conjoncture publiée par la Banque de France (BdF). La banque centrale française a révisé sa prévision de croissance économique au deuxième trimestre à 0,2%, contre 0,3% prévu initialement. L'acquis de croissance pour 2008 serait de 1,5% .
Cette prévision est inférieure aux prévisions gouvernementale et européenne. Le gouvernement table sur une croissance entre 1,7 et 2%, et la Commission européenne a prévu en avril que la croissance française ne dépasserait pas 1,6% en 2008" Source CasaFree
Allez, il reste à notre Président les 6 mois de présidence de l'Union Européenne pour briller. Une des grandes idées de cette présidence est la politique de défense européenne.
"En matière de défense, a-t-on fait valoir au ministère, la présidence française de l'UE qui s'ouvre dans quinze jours n'est pas "techniquement dépendante du Traité de Lisbonne", largement rejeté jeudi par les Irlandais. Il s'agira donc "vraiment d'une affaire politique".
Pour autant, si "90% du programme de la présidence française sur la défense est en dehors du traité et continue sa vie", certains objectifs de cette présidence "tombent à l'eau", concéde-t-on à la Défense. Le nouveau traité devait en particulier ouvrir à un groupe d'Etats membres la possibilité d'engager des "coopérations structurées permanentes". "Ce débat était tout juste engagé mais, à terme, elles auraient pu se traduire par des objectifs sur les efforts de défense, de recherche et de développement, d'amélioration des capacités militaires ou de mise en commun de matériels"
Hervé Morin a promis une série d'initiatives sous présidence française, dont "la station Hélios", reliée à un satellite d'observation militaire du même nom. Il a évoqué une stratégie actualisée de l'UE en matière de défense et un réseau de surveillance des côtes. "Sur tous ces points, rien n'est perdu", assure-t-on côté français. Source 20Minutes
On apprend dans le même temps la parution du Livre Blanc sur la défense et la sécuité intérieure française. Qu'y lit-on ?
"La principale confirmation du Livre blanc sur la défense et la sécurité intérieure, que le président Nicolas Sarkozy présentera demain à 3.000 cadres des ministères de la Défense et de l'Intérieur réunis porte de Versailles à Paris, consistera en une réduction des effectifs de 54.000 postes budgétaires, sur une période s'étalant jusqu'en 2014 ou 2015.
Selon les éléments fournis par l'Élysée, mais en vertu d'un mode de calcul assez abscons, les forces passeraient de 271.000 à 224.000 postes budgétaires, soit 47.000 emplois supprimés, auxquels s'ajouteraient 7.500 suppressions à la DGA (Délégation générale pour l'armement) et au SGA (Secrétariat général pour l'administration) du ministère de la Défense. À l'issue des mesures préconisées par le Livre blanc, l'armée de terre passerait de 144.000 hommes aujourd'hui à 130.000 ; l'armée de l'air de 64.000 à 50.000.
Et la marine nationale de 53.000 à 44.100. Ces chutes ne concernent, répétons-le, "que" les réductions induites par le Livre blanc. Le 3 juillet prochain, le ministre de la Défense Hervé Morin passera la seconde couche en annonçant les restructurations territoriales" Source Le Point
Sans être un grand expert, on dirait bien que ça "sent le sapin". A moins qu'en jouant à l'Euromillion ....
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