Ce jour, seize militants forment une chaîne humaine pour bloquer l’accès à l’usine Petit Navire / ©Greenpeace
Des militants juchés à une dizaine de mètre de hauteur ont entrepris de repeindre la façade de l’usine Petit Navire à Douarnenez dans le Finistère alors qu’une dizaine de personnes, enchaînées à des boites de thon géantes, bloquent l’accès aux camions de livraison. "Nous sommes déterminés à dénoncer les pratiques de pêche des fournisseurs de Petit navire, revendique les activistes. Nous allons empêcher l’entreprise de persévérer dans la destruction des océans, depuis les zones de pêche, jusqu’aux rayons des supermarchés, en passant par les sites de production et d’export".
Depuis 5 semaines, un des bateaux de Greenpeace, l’Esperanza, navigue dans l’océan Indien pour récupérer tous les Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) qu’il croise. La majorité d’entre eux ont été déployés par des fournisseurs de Petit Navire et Thai Union. Plus de 100 000 personnes ont déjà interpellé directement l’entreprise française sur ses méthodes de pêche. Samedi dernier, les groupes locaux de Greenpeace sont allés sensibiliser les consommateurs dans des supermarchés.
Aujourd’hui, l’ONGI souhaite interrompre la chaine d’approvisionnement de cette usine propriété de Thai Union. Alors que plusieurs marques de thon en boite ont commencé à modifier leurs pratiques, Petit Navire refuse, lui, d’évoluer, restant ainsi l’un des plus mauvais élèves des marques présentes sur le marché hexagonal. FG