Maurice Nadeau
Editions Maurice Nadeau.
Au-delà de l'image un peu "burlesque", d'artistes loufoques et marginaux, le Surréalisme révèle une réalité bien plus profonde et contestataire.
Véritable engagement libertaire, après une première guerre qui a laissé une France et une Europe exsangue, le Surréalisme naît d'une poignée d'hommes, qui revendique une liberté et une libération radicale de toutes formes de pouvoir et d'autorité.
Leur seule ambition : Une véritable révolution.
S'inspirant de Rimbaud et de Lautréamont, entre autres, Breton, Aragon, Picabia, Jarry et les autres découvrent et s'enthousiasment pour le Dadaïsme, Freud, les cultures orientales et le Communisme.
Mais toujours farouchement indépendant, le Surréalisme se détachent de ses mouvements et idéologies, pour mieux trouver et revendiquer l'essence de ce qui les guide : Le Désir
Coups de gueule, coups de poing, coups de coeur, coups d'éclat, les Surréalistes, l'humour et l'amour en bandoulière, ne cessera de lutter contre tous conformisme bourgeois et aliénation sociale, politique et religieuse.
Avec "Histoire du Surréalisme", Maurice Nadeau, qui vécut proche des Surréalistes, raconte la naissance et la vie d'un mouvement qui, s'il s'essouffle à la fin des années 50, ne mourra jamais.
Alors que vive le Surréalisme, et, en ces temps sombres, viva la Révolucion !
Téri Trisolini
“Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu.”
― André Breton
MAURICE NADEAU
HISTOIRE DU SURRÉALISME
Maurice Nadeau a rencontré avant-?guerre André Breton, Benjamin Peret et de nombreux autres acteurs du Mouvement surréaliste fondé sur une conception révolutionnaire de l’homme et du monde. La force de ce court mais riche essai (écrit sous l’Occupation) tient dans la volonté d'objectivité voulue et cherchée par l'auteur, bien qu'il ne puisse cacher une empathie certaine pour le mouvement. Cet essai historique tente d'expliquer les buts poursuivis par le groupe surréaliste et en comprendre l'évolution au gré des événements politiques et économiques.
Réédition augmentée d’une Postface d’Alain Joubert. Ce dernier fait le lien entre cette histoire dont le récit s’achève avec la fin de la guerre et la résurgence du mouvement surréaliste de 1945 jusqu’en 1969, date de sa dissolution.