Magazine Culture

Méfiez vous des apparences, la vie n'est pas un conte de fée dans le 1er tome de Royal Saga de Geneva Lee

Par Ptiteaurel62 @TheLovelyTeach
Méfiez vous des apparences, la vie n'est pas un conte de fée dans le 1er tome de Royal Saga de Geneva LeeClara Bishop , une brillante jeune Américaine , échaudée par un passé amoureux catastrophique, est bien décidée à faire de sa carrière un succès. Le jour de la remise de son diplôme , elle rencontre un bel et mystérieux inconnu au charme ravageur , qui l'embrasse fougueusement
Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre le lendemain à la une de tous les journaux à scandale une mauvaise photo de leur furtif baiser. Elle a embrassé le Prince héritier Alexander de Cambridge et il veut la revoir...
Prince d'accord mais surtout bad boy ! Pas prince charmant pour deux sous. Il contrôle, il exige. Il est dangereux. Et elle n'arrive pas à lui dire non... 
Tous les deux ont des secrets qui pourraient les déchirer ou les conduire à se rapprocher, mais les paparazzi les harcèlent. Entre secrets et scandales, une relation érotique explosive naît de leurs étreintes passionnées . Mais tous deux doivent lutter autant contre leurs familles déjantés que contre leurs démon intérieurs . Alexander a pris possession de sa vie et lui promet une histoire de plaisir et de protection , mais Clara peut elle s'en contenter? Cette relation troublante peut elle engendrer une histoire d'amour? 
Date de sortie : 04 mai 2016Editeur ; Hugo New RomancePrix: 17 eurosPages: 413 pages
Note :image host
Avant de vous donner mon avis , je voudrais remercier Mélusine des éditions Hugo New Romance qui m'a permis de découvrir le premier tome de cette saga en SP. 
Mon avis : Ne vous attendez pas à un conte de fées classique. Ici nous sommes bel et bien dans un récit érotiques qui nous rappellent à la fois la famille royale Britannique mais aussi et surtout 50 nuances de Grey.
Clara Bishop a 23 ans et elle est fraîchement diplômée. Elle n'a qu'une seule envie réussir sa carrière et son tout nouveau travail chez Peters et Clarkwell pourrait lui apporter tout ce dont elle pourrait rêver. Dès les premières pas, on sent chez elle une envie de se démarquer notamment de sa famille dont la présence reste pesante. Elle est issue de la noblesse elle aussi mais pourtant , elle ne parvient pas à se faire aux codes très strictes que sa mère voudrait la voir suivre. Madeline Bishop est une mère mais uniquement de manière génétique car tout au long de ce premier roman , une seule chose l'obnubile : les apparences. Elle est dénuée de tout sentiment envers sa fille et elle lui met une pression colossale d'où son désir de réussir par elle même. On pourrait donc croire que Clara est un personnage fort et peu nias mais au contact d'Alexander, elle perd toute force de caractère et se laisse, à mon goût , trop facilement influencer. Certes ce qui lui tombe dessus n'est pas banal et bien qu'elle évolue dans une sphère de richesse, elle est loin d'arriver à la cheville d'Alexander. Clara peut donc devenir un personnage à la limite agaçant dans certaines scènes tout en retrouvant la raison dans d'autres scènes. 
En effet , de manière générale, Clara sait ce qu'elle veut et elle peut répondre du tac au tac lorsqu'on lui cherche des ennuis. C'est donc le cas face à certains personnages et notamment celui de Pepper Lockwood. Elle a donc une certaine retenue mais elle ne tiendra pas longtemps son flegme britannique face à ce petit démon. Clara n'est pas non plus lisse dans le sens où elle a un vécu et sa mise sur le devant de la scène va mettre sous le feu des projecteurs un de ses troubles qui a miné et qui mine encore sa vie de tous les jours. Elle est donc combative et déterminée lorsqu'elle n'est pas sous le charme d'Alexander. Ce dernier lui fait donc complètement perdre la tête et la parole. Elle oublie dans ces cas là où elle est et ce qu'elle fait. C'est dans ces scènes là où j'ai légèrement sourcillé en découvrant ce qu'elle accepte de faire lorsqu'il est à ses côtés. Clara est donc un personnage aux deux facettes et j'ai apprécié la Clara combative qui n'a pas sa langue dans sa poche. Va t-elle regretter sa décision finale? Pourra t-elle connaître l'amour? Saura t-elle tenir tête à tous ces aristocrates? Ne vaut elle pas mieux que ça? 
Que dire d'Alexander de Cambridge? C'est à la fois un homme diaboliquement sexy et une vrai tête à claques mais ne dit on pas que la frontière entre l'amour et la haine est fine? Dès le début du roman, on le trouve très arrogant et imbu de sa personne. On sent pertinemment qu'il est conscient de son charme et qu'il en abuse. Pourtant , il ne semble pas avoir le même comportement avec Clara. Quand je mentionnais la comparaison au tout début de mon avis avec 50 nuances de Grey,  cela vient du fait qu'il refuse dans un premier temps d'être touché par Clara même dans leur rapport intime mais il y a aussi son côté dominateur lors des scènes de sexe. Logiquement Alexander est l'image même du prince charmant mais le fantasme est dépassée par la réalité. Si Clara a une attitude ambivalente dans ses scènes , ce n'est rien comparé à Alexander qui est une vraie girouette. Il souffle le chaud et le froid à de nombreuses reprises et il en devient déroutant car son changement d'attitude est souvent brusque et inattendu pour Clara mais aussi pour le lecteur. Il se ferme souvent comme une huître et n'exprime pas ses sentiments. Toutefois, on pourrait y trouver une logique car ne l'oublions pas Alexander est le futur roi d'Angleterre et même si pour le moment ses parents le laissent faire, ce petit jeu va vite cesser pour faire face à ses responsabilités. Ce qui m'a agacé chez lui est le fait qu'il ne prend pas en considération les sentiments des autres et il fait souvent preuve d'un égoïsme important. 
Pourtant il ne peut en même temps s'empêcher d'avoir cet instinct protecteur envers Clara . A cause de lui , elle est poursuivie par les paparazzis et il est prêt à tout pour lui venir en aide. On aimerait que cet instinct se retrouve aussi lors des scènes familiales où l'humiliation et le dénigrement sont rois. Alexander a donc ce côté sombre qui le ronge et il ne sera pas le chevalier en armure sur son cheval blanc qui viendra au secours de la pauvre princesse. J'aurais donc aimé qu'il soutienne plus Clara lors des confrontations familiales. Elle fait des tas d'efforts pour garder la tête haute et bien souvient il la laisse seule face à la meute de loups . Au final , je pense que les pires personnages ne sont pas les paparrazi mais quelques membres de la famille royale. Où est la noblesse dans leur acte? Même s'il s'ouvre sur bien des sujets à Clara , pourra t-il faire fi du protocole? Quels sont ses sentiments vis à vis de la jeune femme? L'aime t-il ou n'est elle qu'un joujou de plus qu'il n'hésitera pas à jeter sur le côté une fois qu'il l'aura brisé? Alexander sera t-il le roi d'Angleterre ou le prince des ténèbres? 
Ce que j'ai aussi apprécié dans cette saga est le fait que cela se passe à Londres, une ville qui est chère à mon coeur mais surtout le contexte royauté Britannique. Telle une fanfiction, on cherche à trouver qui est qui dans la vraie vie. Pour ma part, Alexander est le Prince Harry et c'est ainsi que je l'ai imaginé aux vues des frasques de ce dernier. J'ai donc fortement apprécié chercher des indices pour deviner qui pourraient se cacher sous les traits d'Edward, Pepper , Anabelle ou encore Philip.  Les personnages détestables sont en grand nombre et on adore les détester. Ils ont des attitudes imbuvables et on n'attend qu'une seule chose : qu'ils se cassent le nez. La plus détestable de tous est forcément Pepper Lockwood qui est une véritable peste. Elle ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins même s'il s'agit surement de mission impossible. Il nous est impossible de lui trouver aucune excuse. On comprend sa position mais on n'arrive pas à ressentir de l'empathie pour cette jeune femme. 
Bref, le premier tome, Commande Moi, de Royal Saga fut une délicieuse lecture. On se prend au jeu et la lecture devient addictive dans le sens où on veut découvrir qui aura le dernier mot. Au final , il n'y aura ni vainqueur ni perdant car les secrets sont bien enfouis et les apparences sont souvent très trompeuses. Geneva Lee parvient dans ce premier tome à nous laisser croire à un conte de fées mais elle en brise les codes en nous offrant des personnages détestables et irritants. J'ai hâte de découvrir ce que va nous promettre le deuxième tome qui sort début juin. 
Pour commander ce 1er tome de Royal Saga, cliquez ci dessous

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ptiteaurel62 39946 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines