Au 18ème siècle on s'est déchiré pour savoir si l'homme était naturellement bon ou mauvais.
Pour ma part, je pense qu'il n'est "naturellement" rien. La personnalité est le fruit de multiples influences. L'influence d'un éventuel "selfish gene" est écrasée par celle de la société. Aujourd'hui, nous tendons à être effroyablement égoïstes, mais ce n'est pas pour autant que nous ne puissions pas changer, en bloc.
Et pourtant, comme le dit Bergson, nous ne sommes pas déterminés. Il y a des moments ou "quelque chose survient" qui fait que nous créons de l'inattendu. Pour que cet imprévu se produise, il faut que nous agissions comme si nous avions un libre arbitre.