Magazine High tech
Me voila lancé dans le premier des trois opus spin-off "Chronicles" de la saga, à la jouabilité 2D (comme les titres DS) et nous contant l'histoire de Shao Jun, l'Assassine Chinoise qu'entraîna quelque peu ce bon vieil Ezio Auditore dans le court-métrage Embers. De retour au pays où elle est l'un des rares rescapés de sa confrérie, suite à une purge des Templiers arrivés au pouvoir, la demoiselle entreprend alors par soif de vengeance d'éliminer les grands pontes de ces derniers et d'y ramener quelque peu de liberté.
L'histoire d'Assassin's Creed Chronicles China est plutôt simple à suivre et prétexte à des niveaux diversifiés lors de notre aventure, avec une héroïne assez intéressante - des manuscrits récupérés nous dévoilent son passé - et un gameplay différent du reste de la série, mais instinctif. Chaque niveau recèle de fragments d'animus dispersés ici et là ainsi que de coffres optionnels (les fameux écrits), ce qui fait que certains fouilleront le décor à fond quand d'autres privilégieront la route directe vers la sortie. De même, aucune action n'est imposée envers nos ennemis, et c'est le joueur qui décide de lui-même de l'approche à opérer pour passer ceux-ci: furtivité, assassinat ou combat.
Shao Jun peut ainsi se cacher en divers endroits du décor - fenêtres, poteaux, rideaux, rebords, foin - les ennemis ayant un cône de vision et des rondes qu'il nous faut attentivement étudier. On bénéficie aussi de gadget pour détourner leur attention, mais ceux-ci étant limités on se doit de les utiliser avec parcimonie. Le jeu fait dans le Die and Retry, et c'est régulièrement que l'on perd avant de recommencer jusqu'à trouver la bonne tactique et son timing parfois réglé à la microseconde.
J'avais lu pas mal d'avis négatifs sur le jeu, cependant ce que j'ai en main me plaît suffisamment pour que j'en continue le périple (12 niveaux en tout). L'histoire ne casse pas trois pattes à un canard certes mais est bien racontée, les décors variés et le challenge présent. Un bon Assassin.