On pensait voir un film de vampire avec The Neon Demon, sauf que c'était un long-métrage bien plus joyeux avec du cannibalisme et de la nécrophilie. D'ailleurs - on ne plaisante pas en disant cela - la nouvelle création de Nicolas Winding Refn est un chef-d'œuvre surréaliste qui excite les sens et qui se regarde avec délice (miam !).
Bon, maintenant parlons de The Last Face de Sean Penn. Pour le dire simplement : ces 131 minutes étaient aussi agréables que de prendre des baffes à répétition par Hulk. Les deux patrons de Cannes, Thierry Frémaux et Pierre Lescure, ont-ils sélectionné cette " chose " afin d'avoir au moins un représentant de la catégorie des navets ? Le mystère reste entier. En tout cas, le karma a frappé fort pour rabaisser le niveau de la compétition.
Ce même karma a joué en défaveur de Xavier Dolan après un Mommy qui avait déchaîné les passions. Juste la fin du monde est un film intimiste et délicat, mais qui est loin d'avoir la puissance émotionnelle de son prédécesseur.
Enfin, pour notre dernier soir à Cannes (snif), on a vu Le client d'Asghar Farhadi qui nous permet de finir par un beau morceau de cinéma et d'en finir avec le problème de karma. Maintenant, il est temps d'aller faire un tour à une soirée... Si on arrive à s'incruster.