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Graphiquement, le S&P 500 évolue donc à plat, posé sur son support clé des 2040 points, travaillé à de nombreuses reprises depuis la fin mars. A la hausse, les 2073 points conjugués à l’oblique baissière bleu devront céder afin que les acheteurs reprennent la main, en direction des 2100/2100 (plus hauts annuels) voire des plus hauts historiques (2137 points). A la baisse, une rupture des 2040 traduirait un changement d’état d’esprit des intervenants et le retour potentiel des velléités baissières de début d’année. Nous pouvons également noter la formation d’une potentielle « Epaule Tête Epaule » (ETE) mais encore une fois, seule une cassure des 2040 points validerait cette figure chartiste, dont l’objectif théorique par effet de balançoire ressortirait à 1970 points. Surnommé « indice de la peur » le volatility index ou VIX permet de mesurer la nervosité des opérateurs. Lorsque ce dernier baisse la volatilité est faible, synonyme de complaisance sur les marchés et potentiellement de hausse sur les indices. A contrario, lorsque le VIX décale à la hausse, cela signifie une augmentation de la volatilité pouvant être la cause de cassures de supports clés sur les indices. En conclusion, même si les indices peuvent paraître lourds, sous pression, tant que le VIX évoluera à la baisse dans le canal baissier qui l’encadre, complaisance et donc hausse des indices pourraient perdurer. A contrario, en cas de signaux haussiers sur la volatilité accompagnant la cassure des 2040 points sur le S&P 500, les vendeurs reprendraient potentiellement la main à court terme.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste pour CMC Markets.