Que tout soit léger, qu’il y ait à peine
un peu de vent
et qu’il nous emporte comme ces pollens
que les arbres perdent
que nos âmes
se dispersent dans l’espace
et qu’un jour quelqu’un sache
que nous avons vécu
en respirant une fleur quelconque.
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Claude Esteban (1935-2006) – Sur la dernière lande (1996)