Le maccarthysme ou maccarthisme (McCarthyism en anglais) est une période de l’histoire américaine, connu également sous le nom de « Peur Rouge » (Red Scare)1 et qualifié fréquemment de chasse aux sorcières (witch hunt). Il s’étend de 1950, avec l’apparition du sénateur Joseph McCarthy sur le devant de la scène politique américaine, à 1954, avec le vote de censure contre McCarthy. Pendant deux ans (1953-1954), la commission présidée par McCarthy traqua d’éventuels agents, militants ou sympathisants communistes aux États-Unis dans une ambiance anticommuniste. (source)
Marquée à la gauche de la gauche, proche du philosophe marxiste Alain Badiou et de l’économiste radical Frédéric Lordon, la journaliste a été brutalement écartée de ses fonctions la semaine dernière par le directeur du magazine, Matthieu Croissandeau, qui l’avait pourtant nommée à ce poste il y a deux ans, peu après son arrivée. Cette décision a été prise la veille d’un conseil de surveillance réunissant le 11 mai les actionnaires du titre : le trio Pierre Bergé, Xavier Niel, Matthieu Pigasse (deux tiers du capital) et Claude Perdriel, le cofondateur historique (un tiers). Très rare dans un magazine habitué à recaser ses plumes tombées en disgrâce, la sanction a provoqué l’émoi en interne et abouti à une motion de défiance contre Croissandeau, approuvée par 80 % de la rédaction.
Grâce à Guy, j’en sais un peu plus sur les raisons de ce licenciement, basé de toute évidence sur une discrimination d’origine politique :
Diantre ! Des articles antidémocratiques ? Où ça, où ça, que je comble fissa mes lacunes en matière de subversion ? Sérieusement, on licencie des gens, à notre époque, pour incompatibilité de convictions personnelles avec les dogmes religieux de la secte des adeptes de la Croâssance ? Ces gens sont en retard d’une guerre… A moins qu’il ne faille y voir l’influence obscure de l’Imposteur à la chemise Dash 2 en 1 ? C’est en effet bien elle qui a déterré la supercherie du fameux philosophe Jean-Baptiste Botul, auquel l’éthéré vouait une admiration sans bornes… alors qu’il n’existe pas. En tous cas, qui a dit que la censure n’existait pas ? Elle est en l’espèce bien corrélée à l’influence des actionnaires des journaux, dont nous sommes plusieurs à déplorer la concentration monopolistique aux intérêts contraires à la pluralité de la presse, et donc des opinions, poumon vital de toute démocratie. Des journalistes comme Aude Lancelin, de ce niveau intellectuel là, pour moi, c’est précieux, à l’heure de l’hypocrisie libérale fauxcialiste généralisée, et de la vacuité médiocratique de tant d’autres. Merci de me donner de vos nouvelles, Madame, moi qui ne lit jamais l’Obs. Et pour cause.