Hello Girls et les boys de Nantes !
Avec d’autres acteurs (essentiellement des actrices en fait) de la blogosphère nantaise, j’ai eu la chance (et la joie) de participer à un évènement sur la nouvelle communication de promotion du « Tourisme en Loire-Atlantique ». Si si, je suis certain que vous aviez déjà aperçu ce « Oh la L.A. » dans Nantes et ses départements voisins.
Notre mission si nous ne l’acceptions pas déjà : Devenir les ambassadeurs de Loire-Atlantique et participer à l’objectif de la faire passer de la 9ème à la 5ème place au classement des départements les plus touristiques de France. Ambitieux, certes, mais la région a fait ses preuves (#imba), et profite d’un dynamisme croissant ; quand on lit qu’en 2013, elle n’occupait que la 12ème position (#insee).
J’avais donc rendez-vous à la gare routière de Nantes pour une destination inconnue ; indice : « Couvrez-vous bien ». Brainstorming en moi ; Plusieurs idées de lieux et d’activités m’étaient venus en tête :
– la visite d’une cave à vin, avec tout ce qu’on peut y espérer (L.A.lcoolique rooh),
– un bord de mer, sur un bateau, un yacht, un paquebot, une péninsule (L.A. meeeer, qu’on voit danser…),
– une patinoire (So L.A. en fait… non !),
– une visite de château (là, L.A. on y est… bon, je mégare et je m’arrêterai donc L.A.).
Nous avons été chaleureusement accueilli par Jérôme – l’organisateur de la soirée -, Agnès – Directrice de « Loire-Atlantique Développement » – et le reste de son équipe ; et nous nous sommes vu attribuer des box aux nouvelles couleurs de la communication Loire-Atlantique : Offrez L.A. ! La box Loire-Atlantique !. Ça a pas mal pipeletté pendant cette découverte (objectif atteint donc) et les sonnettes de vélo ont fait sursauter pas mal d’oreilles !
Ça vous met l’eau à la bouche n’est-il pas ? Il ne manque plus qu’une boisson avec ça. Et à ce stade, j’aurais été très déçu de ne pas boire de vin pendant cette soirée. Pour moi la Loire-Atlantique : c’est la Loire, le vin, le vélo. D’ailleurs, c’est en faisant du vélo le long de la route des vins de Loire que j’ai fini par découvrir Nantes et que j’ai eu envie de m’y installer (#racontetavie #déjànantaisauboutdedeuxans).
Le cap est mis vers Angers, nous longeons la Loire et arrivons finalement au domaine des Genaudières. Dès la sortie du Car, on a une vue magnifique sur les bords de Loire, le soleil se rapproche de l’horizon. Ça met une claque dans nos petites faces citadines et c’était une bonne surprise.
Le vignoble s’étend sur 35 hectares de schistes et de gneiss (gnein ?), un sol à la fois riche et caillouteux, parfaitement propice à la culture de la vigne. Ça sent la passion à plein nez et on nous fait rapidement goûter, des yeux et du palais, des spécialités typiquement ligériennes, appellations d’origines contrôlées : le Muscadet-Sèvre-et-Maine, le Coteaux-de-la-Loire et Malvoisie Coteaux d’Ancenis. On prend un sacré vent sur ces hauteurs et je commence à comprendre le « couvrez-vous bien » lorsque je ne sens plus mes doigt tenir mon verre INAO (Un verre légèrement resserré sur les bords et qui permet de créer une chambre d’odeur pour notre nez). Et le vent à toute son importance ici car il assèche et ventile, et protège ainsi la vigne des maladies (Merci Jamie).
Le vin est vraiment bon, fleuri pour le coteau, fruité pour le muscadet. On m’a indiqué lors de la dégustation qu’il « dénotait minéral pour se dévoiler sur la longueur » mais je n’ai pas tout à fait saisi le sens de cette phrase dans ma bouche. Ce que je trouve fascinant avec le vin c’est qu’avec un petit nombre de cépage il y ait autant de différences dans le palais (#fierdêtrefrançais). Le domaine est certifié exploitation à haute valeur environnementale (HVE niveau 3) : Ce qui signifie peu de traitement et une conservation de l’éco-système. Quand on sait qu’il est tenu par la famille Athimon depuis 1635, on imagine bien qu’il n’a pas eu besoin de la révolution agricole pour tenir jusque là.
Le Malvoisie est un de ces vins appelé « sec » et contrairement aux idées reçues, c’est un vin qui n’est porte pas spécialement les desserts sucrés ou le chocolat. Le Coteau du Layon, un moelleux conviendra mieux. Selon notre hôte de la soirée, le Malvoisie s’accorde en revanche très bien avec des desserts moins riches comme les sorbets ou les tartes. Il convient également très bien pour du sucré-salé – plat au lait de coco, noix de saint-jacques – ou encore à l’apéro, bien frais.
Savez-vous quel procédé différencie un vin sec des autres vins ? Je l’ai appris pendant la visite : On laisse les levures agir jusqu’au bout. Et comme le sulfite sert à casser la fermentation, cela en fait les vins les moins chargés en sulfite. En parlant de cela, j’ai entendu notre hôte parler d’une technique de production du vin qui permettait d’obtenir des vins doux ou liquoreux avec très peu de sulfite : Le filtrage tangentiel. Je ne vous explique pas comment cela fonctionne, c’est… technique. Selon elle le « Final » avec un grand « F » du vin est plus aérien (j’ai encore des choses à apprendre moi).
Les présentations faites avec les vins, nous avons passé le reste de la soirée à nous jeter sur les nouvelles folies gustatives des « Saveurs DétonNantes » : Les crudités de Food Cru, les petits roulés de roul’galettes, les biscuits de la Maison Suzannes, le pâté aux algues à-en-tomber-par-terre de Côtes et Quais, Les gourmandises de Ludo (si vous ne mourrez pas d’envie en regardant la photo vous n’êtes pas humain.e.s), et enfin ce qui nous a permis de tenir les coups et d’apprécier le tout : les pains (moelleux comme ça c’est possible de refaire chez soi ?) de Pains Beurres et Chocolat !
Sur ce, je vous laisse digérer cet article et pour celles (et ceux) qui voudrait profiter des bonnes choses, il y a 4 week-ends en Loire-Atlantique à gagner toutes les semaines jusqu’au 29 mai, alors bonne chance !