C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités, avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages. Ils n'ont qu'un seul point faible, et c'est d'être habités.* Stéphane Bern l'a bien compris et ne s'est pas laissé berné, transformant cette faiblesse en véritable force, pour faire de son émission une sorte de Koh-Lantah du PAF français en charentaises. Les imbéciles heureux aiment bien être nés quelque part. On ne peut les en blâmer, c'est une réalité. D'ailleurs, moi aussi, quand on me demande mon village préféré, je réponds généralement Arbois. Parce que je l'aime, Arbois. Même si je n'y suis pas né.