La cérémonie sera présidée par monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense en présence du contre-amiral Thouvenin, commandant la force de l'aéronautique navale (ALAVIA) et de monsieur Eric Trappier, président directeur général de Dassault Aviation.
La réception de ce 8ème Falcon 50 M permettra à la flottille d'atteindre son format final comme prévu par la loi de programmation militaire. Cet avion est le dernier d'une série de quatre Falcon 50B gouvernementaux, initialement opérés par l'armée de l'Air, et transformés en avions de surveillance maritime. Ils ont rejoint quatre Falcon 50 Mi mis en service au début des années 2000.
La Direction générale de l'armement a confié la maritimisation de ces 4 avions de liaison à Dassault Aviation et Thales (cotraitance). Des hublots d'observation ont été installés pour permettre le guet et la détection à l'œil nu des cibles. Un système de mission, fourni par Thales, a également été ajouté ; il se compose d'un radar Ocean Master 100 installé en pointe avant, d'une optronique infrarouge rétractable et d'une console opérateur en cabine.
La société Sabena, qui assure la maintenance de ces avions, a pour sa part mené le chantier de transformation AVIASAT sous la responsabilité de la Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) afin de les doter d'une capacité de communication par satellite.
Le Falcon 50M est un moyen militaire essentiel pour maintenir la posture permanente de sauvegarde maritime assurée par la Marine nationale. Les équipages des F50M effectuent au quotidien des missions de surveillance des approches maritimes, de secours maritime, de lutte contre les pollutions, de police des pêches, ou encore de lutte contre les trafics.En 2015, ils ont assuré 3 200 heures de vol. Ils ont notamment participé à la lutte contre le narcotrafic aux Antilles, à l'évacuation de ressortissants français au Yemen, à la lutte contre les réseaux de migration illégale en Méditerranée, ou encore à la lutte contre la piraterie en océan Indien.
Trappe de largage :
Quatre des huit Falcon 50M mis en œuvre par la Marine nationale sont dotés d'une trappe qui, à l'issue d'une manœuvre aéronautique délicate, permet de larguer au plus près du naufragé un canot de sauvetage. Les quatre autres aéronefs (dont celui nouvellement réceptionné), qui n'en sont pas encore pourvus, seront transformés pour disposer à terme de cette capacité de largage.
Envergure : 18,90 mètres
Motorisation : 3 réacteurs à double flux Garrett TFE 731-3-1C de 1,6 tonnes de poussée unitaire.
Vitesse : 685 km/h ou 370 nœuds
Distance franchissable : 2 700 nautiques
Autonomie : 6h30
Plafond : 45 000 pieds
Équipage : 5 personnes