Premier obstacle, les embouteillages de l'entrée dans la base de la gendarmerie de Bayne ou se déroulait la course. Vigipirate oblige toutes les voitures sont fouillées, j'ai eu un peu honte d'être aussi bordélique dans ma voiture... Mon toc de collectionner les sacs de courses n'a plus de secret pour le gendarme qui l'a inspecté ce jour là.
Je rejoins mon amie et coéquipière Michèle de Maman on bouge pour récupérer le dossard, quelques photos et direction l'échauffement. Monter de jambes, tout va bien, petits sauts, foulées, les bras en l'air, on crie : "la boue, la boue, la boue" ... C'est Easy ! Commence alors les pompes... Là je me dis que c'est le bon moment pour aller poster une photo sur les réseaux parce-que bon ce serait dommage de déjà s'épuiser...
Ensuite direction le sas de départ ! Nous sommes en pleine forme, on crie, on rit et on s'élance. Petites foulées, on fait un peu les malignes ! Premier obstacle, on rampe sous les barbelés... L'avantage d'être petite je copie sur mon mentor du jour un mix 4 pattes et ramper. Par contre je lève la tête trop vite à l'arrivée et j'ai déjà le front en sang et une cicatrice entre celle d'Harry Potter et Albator !
Ensuite arrive la première côte, clairement les obstacles sont une chose et le parcours en est une autre. Le dénivelé est impressionnant, ça monte et ça descend très souvent. Impossible de vraiment courir alors on marche dès que ça monte trop comme tout le monde en fait !
Les obstacles se succèdent, il y a ceux qui sont relativement faciles comme le bain de boue avec petit plongeon sinon c'est pas drôle, le porté de seau, le bain d'eau glacée, les toboggans de boue (j'ai vraiment bien ri et eu un peu l'impression d'avoir 4 ans ! ). Il y a ceux qui étaient difficile comme les murs, l'échelle inclinée à l'envers... Où sans l'aide de grands et forts Mud Guy je n'aurais jamais réussi.
Je n'en ai pas fait quatre : la corde lisse, le passage de corde en corde, un truc bizarre avec les pieds d'un côté et les bras de l'autre mais où mes pieds n'arrivaient pas à toucher la barre... Et celui de la fin où il faut passer de barres en barres. Je crois que si ce dernier avait été au début j'aurais tenté mais c'était sur les derniers mètres et j'étais clairement épuisée !
Franchement je suis plutôt fière de moi, surtout que nous avons excellé aussi dans les deux épreuves intellectuelles. En équipière parfaite j'ai trouvé la devinette de Michèle et elle a trouvé la mienne !
Nous avons mis environ 3 heures 30 sans nous presser. Nous avons couru sur le plat et un peu dans les descentes mais en faisant attention car ça glissait beaucoup notamment à cause de la boue sur les chaussures. J'ai trouvé le parcours épuisant à cause des dénivelés importants, je n'en pouvais plus des côtes !
Petit bilan après avoir enlever la boue :
Si c'était à refaire... Je le referais et idéalement à 10 ! C'est clairement une course à faire entre potes juste pour s'amuser, inutile de vouloir courir vite, ce n'est pas l'intérêt. Mais il faut une équipe avec des costaux pour les murs ! Même si dans notre cas, on en a dégoté sur place ! Je crois que c'est ce qui m'a vraiment plu sur cette course : la solidarité ! Les gens s'aident, se tendent des mains, on est un peu tous dans le même bateau et l'entre-aide et vraiment fabuleuse.
Je m'étais pas trop mal équipé : Tshirt en coton à manches longues : important pour protéger les coudes et les bras T shirt de course par dessus au cas ou il ferait trop chaud... Ça m'a permis d'avoir deux couches et c'était pas mal en fait. Legging de sport vieillot : il ne risquait rien mais il a tout de même était assez solide pour résister aux cailloux sous les fesses sans se déchirer !
A noter que j'ai sèché assez vite !
Pour les mains des mitaines spéciales : indispensables ! Merci Laure pour le prêt !
Aux pieds : de vielles baskets de tennis (eu quand j'avais 16 ans...) elles avaient bien fait le job lors de mon initiation spéléologie il y a quelques semaines. Mais la clairement c'était une mauvaise idée ! Elle n'avait pas la pointure supplémentaire requise pour la course et elles n'adhéraient pas du tout. En conclusion au bout de deux heures j'ai commencé à avoir très mal aux doigts de pieds. Les pieds c'était le plus dur après les bains de boue : les graviers qui s'incrutaient, les flic floc... La prochaine fois je chercherais avec plus d'ardeur de vielles chaussures de running !
C'était vraiment un très bon moment qu'on a prolongé avec la Mud Day kids de fruit shoot que je vous raconte très vite et avec l'épreuve supplémentaire : se débarrasser de toute cette boue après ! Je vous prépare aussi un billet beauté spéciale Mud Day !
Et vous alors tenté par une telle expérience ?