Les diables rouges de Briançon, retrouver l’élite des que possible

Publié le 18 mai 2016 par Playeur.co @playeurco

Entretien pour playeur.co avec Isabelle, secrétaire médicale et administrative du club des diables rouges de Briançon et avant tout la première fan ! 

Isabelle, peux tu nous présenter en quelques mots le club de Briançon ?

Pour moi, c’est un club historique. L’un des derniers bastions du hockey sur glace de haut niveau en ville de montagne, qui forme de nombreux joueurs qui défendent actuellement les couleurs de l’équipe nationale. Je trouve que c’est un club qui a une histoire avec ses 80 ans d’existence et qui mérite le soutien de tous les supporters et tous les amateurs de hockey sur glace.

Quel est ton rôle au sein du club ?

À la base, je suis secrétaire médicale donc je fais tout ce qui est administratif et suivi des joueurs au niveau de leurs blessures, de leurs accidents de travail… Mais je fais également toute la comptabilité et tout l’administratif du club.

Le club a connu une période magnifique entre 2010 et 2014, des souvenirs exceptionnels ?

Oui ce sont des souvenirs exceptionnels parce qu’avant de travailler au club, j’étais une fidèle supportrice des diables rouges depuis de nombreuses années ! J’ai été bénévole dans un premier temps pendant plus de 20 ans et je suis également maman d’un joueur de hockey formé à Briançon, qui a joué 5 ans avec les pros des diables rouges.

Et puis cette saison 2015-2016 a entrainé une descente, comment l’expliquer ?

Sûrement des erreurs dans les choix sportifs. Comme l’a dit le président du club il y a quelques temps « Peut être avons nous eu tord d’avoir raison trop tôt ». C’est à dire que nous sommes passés en SA alors que beaucoup de clubs professionnels étaient encore en société donc cela n’entraine pas les mêmes charges ni les mêmes dépenses.

Quel est l’objectif pour la prochaine saison ? Remonter est envisageable ?

On est entrain de faire une équipe très compétitive donc notre espoir est de remonter au plus haut niveau français le plus rapidement possible. Pour cela, nous avons besoin de l’aide des sponsors et des collectivités locales, qui sont aujourd’hui derrière nous et que je tiens d’ailleurs à remercier pour leur soutien malgré notre descente en D1.

Pourquoi une campagne de crowdfunding ? Pourquoi avoir choisi Fosburit ?

C’est une démarche purement personnelle qui a germé dans ma tête il y a 2 ans. Je me suis documentée et j’en ai parlé il y a 2-3 mois à notre président qui m’a dit que j’avais carte blanche. J’ai trouvé Fosburit un peu par hasard car je suis allée sur plusieurs sites de financement participatif et j’ai vu qu’ils travaillaient beaucoup avec le sport. J’ai donc monté le projet avec eux. Ils ont un très bon relationnel, une bonne aide, ils sont très présents, on peut les appeler à n’importe quel moment et ça c’est vraiment appréciable.

Quels sont les principales différences entre le fait de préparer une saison dans l’élite et une saison à l’échelon d’en dessous ?

Il n’y a aucune différence, le travail est le même. Les recherches de joueurs sont les mêmes, même si on ne vise pas les mêmes tableaux sportifs bien qu’il y ai aussi beaucoup de matchs. La D1 est l’anti chambre de la ligue Magnus donc ce sont des matchs très intéressants quand même. Je pense que pour nos supporters, après la saison difficile qu’on vient de passer, il vaut mieux une saison réussie en D1 avec des victoires qu’uniquement des défaites au plus haut niveau.

Pour soutenir Isabelle et les diables rouges de Briançon, c’est par ici

Le Sauvage