Suite du dialogue sur la « quantification impossible….. ou au contraire généralisée»
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-« Tu m’as abandonnée lâchement hier PAPY sur la question :est-il quelque chose de non quantifiable ?
-« OUI CLARA ! –Parce que je ne voulais pas aborder le sujet sans au minimum résumer en une ou deux phrases ce qu’ on raconte au moins dans un cours de 1 ère année de DEUG sur la définition de « quantum » et de « quantification « …..Vois –tu , j écris pour tous et ces articles se construisent avec une forme de pédagogie populaire .Alors tu m’excuseras de présenter des définitions de trois niveaux différents…La première est d’origine historique et découle de l’emploi du mot « quant » par PLANCK en 1900 , suivi par EINSTEIN en 1905 par l’usage de « quantum » ….Etymologiquement ce serait pourtant HENRI POINCARE qui l’ aurait utilisé au pluriel en 1911 en mode « officiel » aux C.R.Acad. …Basiquement il s’agissait d’expliquer que de l’observation du spectre thermique d' un corps chaud rayonnant on déduit que toute modification se fait selon une quantité minimum en deçà de laquelle il est impossible de descendre.
La seconde se situe sur un plan plus général en sciences, la quantification consisterait à chercher s' il est possible d’attribuer une valeur à une grandeur physique, prise dans un ensemble fini de valeurs discrètes …….
La dernière est réservée aux théoriciens et je l' aborderai en fin de la série d' articles :En physique mathématique, la quantification géométrique est une approche formelle du passage de la mécanique classique à la mécanique quantique fondée sur la géométrie symplectique…..car je n’en ai pas immédiatement besoin...
-« Alors on commence par quoi PAPY ,puisque tu me dis que tu as expliqué déjà tout du chronon et de la quantification du temps en 20 articles !!??Mais peux- être as-tu détecté quelque chose de récent ? Des manips ou des théories toutes récentes… ???
-« Non rien…. et en outre je vais renchérir CLARA en expliquant que j’ai fait de même ici sur ce blog pour la kyrielle de toutes ces théories qui ont présenté une explication à la fois quantique et relativiste des trois dernières interactions ,l’ électromagnétique et les interactions nucléaires faible et forte ;ON VA PAS RECOMMENCER POUR LA NIEME FOIS…. BIGRE !
-« Mais qu’ est ce qui reste alors PAPY ….? Puisque tu as aussi parlé de toutes celles qui prétendent expliquer les théories de l’espace-temps de la relativité générale et de la gravitation en les conciliant avec les observations de la mécanique quantique …. ! Et tu as souligné que les travaux de la gravité à boucles tout autant que ceux des Cordes à une ou à N dimensions et des branes n’étaient avant tout et au mieux que des exercices de voltige de mathématiciens « proposant des modèles de physique et cosmologie improuvables expérimentalement " !!!! Tu avais parlé une fois de cette observation de ISABELLE GRENIER espérant pouvoir montrer un jour la nature granulaire quantique de l’espace temps à partir d’un signal bref intense venu de l’espace par deux chemins différents…..Y a-t-il du nouveau sur ce sujet ?
-« La mission d observation spatiale de FERMI /GLAST continuera a travailler au moins jusqu en 2018 et je lis ses résultats périodiquement...
Mais rien encore n’a percé sur la nature granulaire ….. Dernièrement ils ont détecté quelque chose qui permettait de différencier les ondes gravitationnelles des rayons GAMMA-X ; je cite :
« On 14 September 2015, coincident with the first observation of gravitational waves by the LIGO collaboration, Fermi's Gamma-Ray Burst Monitor detected a weak gamma-ray burst above 50 keV, starting 0.4 seconds after the LIGO event and with a positional uncertainty region that overlapped that of the LIGO observation. Although it is not certain that the two observations are from the same event, nor that the GBM event is not noise, the Fermi team calculates the odds of that being a coincidence at only 0.22%......” DONC RIEN pour l’Espace granulaire !!!!! Tu penses bien que les « bouclistes » auraient exulté si c’était le cas ! On en reste donc à la taille théorique non vérifiée d’un grain quantique aux dimensions de PLANCK ….
-« Et du coté des hérétiques ?
-« Tu as probablement lu la remarque de DOMINIQUE MAREAU dans ma note hier ….et je le rejoins mais par des voies différentes …J’estime que dans la mesure où la force de gravité est EXPERIMENTALEMENT parfaitement représentée par la fonction continue de NEWTON/EINSTEIN , au moins dans le cadre de notre système astral interne ,elle échappe à toute tentative de discrétisation ….Autrement dit , mémé en devenant aussi faible qu’ on puisse l’imaginer quand D devient très grand et 1/D² extrêmement petit , elle ne se transformera jamais en ce que l’ on désigne en maths par une « fonction étagée » ou encore « en escaliers » ou à » sauts » ……Et je poursuivrai mon raisonnement en soutenant comme au CAFE DU COMMERCE que la quantification physique est une procédure « de découpage de la variation de l’énergie en rondelles » qui « colle » à l’échelle quantique et commence à « dérailler » à l’échelle galactique et n’est pas pertinente non plus à l’échelle subquantique ….
-« EH EH PAPY , rejoindrais tu alors LAURENT NOTTALE et sa « Relativité d’échelle » , après l’avoir lu longtemps « avec un pince-nez » !
-« Tout au contraire CLARA ! Pour moi l'espace-temps serait différentiable à certaines échelles ,aux plus extrêmement petites, et non différentiable à d'autres (celles de la mécanique quantique qui décrit des variations d énergies par sauts )
A SUIVRE