Il semblerait que ce petit livre conseillé par Cyve soit en réalité un classique de littérature jeunesse. Je n’en avais aucune idée avant de l’emprunter à la bibliothèque de mon quartier.
Ce drôle de conte aux allures mystiques nous relate l’histoire de Jonathan le goéland qui voulait voler pour le plaisir et non seulement pour chasser. Cette étrange lubie lui vaudra bientôt d’être mis au ban de la société…. pour son plus grand bien ! Enfin libre d’expérimenter loopings et piqués à grande vitesse, le jeune goéland passe maître dans son art qu’il ne développe croit-il que pour lui-même. Je ne vous en dis pas plus.
Jonathan Livingston, le goéland est un hymne à la liberté et à l’audace d’être soi, un témoignage de générosité sans borne, un récit initiatique comme je les aime en somme. Simple, accessible à tous, et non moins grand humainement. Une sorte de Vieil homme et la mer dans les airs, libéré du poids du monde, chargé d’amour et de courage, luttant envers et contre tous pour ce en quoi il croit. Ce en quoi il croît.
Un grand merci à Cyve – dont je vous recommande les Chroniques de la vie quotidienne – pour cette belle découverte !
Jonathan Livingston, le goéland – Richard Bach
traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Clostermann
illustration de Gérard Franquin
Castor Poche Flammarion, 1999,121 p.
Première traduction franaçaise : 1973, Flammarion
Première publication : Jonathan Livingston seagull, The Macmillan company, 1970
Challenges concernés
Challenge Multi-défis 2016 : un conte