[Précommande] Vinyle doré Star Wars IV – Beauté, limité et qualité ?

Musique, cinéma, collection et questions métamorphoseront une banale précommande (Sortie prévue le 03/06/16) en un objet de fascination, un de plus à propos de l’univers de la Trilogie Originale de Star Wars. Au fond, pourquoi s’intéresser au format vinyle plutôt qu’aux habituels CD ? Au moins trois aspects, passionnants, ont entraîné le Blog LaMaisonMusee.com dans les spirales du microsillon. Le retour en grâce du vinyle renoue avec un style au-delà de tout phénomène : l’enjeu esthétique attire, toujours, quitte à être la raison principale et motivation numéro une d’un tel achat.

Microsillons, pressage, et platine vinyle : autant de mots de vocabulaire impossibles à ignorer lorsqu’il est question de porter un intérêt à la problématique sonore. Finalement, après la question décorative, qu’attendre du contenu musical ? Support favori et élu des mélomanes, l’interrogation est loin d’être secondaire et nous mène dans une galaxie lointaine, très lointaine de réponses …

Esthétique galactique.

Publicités, images de l’époque et notes d’il y a 39 ans seront présentes. Le prix n’est pas excessif pour le contenu proposé !

Carrée et cartonnée, l’affiche du premier film Star Wars gagne la conquête des coeurs par sa simplicité d’antan. A l’intérieur, deux disques ont été exceptionnellement colorés, dorés et apprêtés pour s’adapter sur une platine vinyle digne de ce nom quitte à nous faire rapidement oublier l’élégance triste des habituels vinyles noirs.

Pourtant amoureux des formats matériels, CD et EP confondus, ces derniers n’ont pas l’impact esthétique d’un vinyle quoique l’on en dise. Par sa pochette ou sa matière, un disque 33 tours s’expose, s’admire et se collectionne.

Après Juin 2016, Juillet et Août 2016 accueilleront les prochains vinyles. L’épisode V bénéficiera d’un soin égal : pubs, images et instructions d’origines seront présentes !

L’idée de s’investir dans l’usage quasi artisanal et la découverte de supports d’autrefois (Parler d’un choc de génération(s) n’est pas abusif.) a cheminé depuis quelques mois déjà : l’effet d’un pur objet décoratif, mémorable et édifiant, c’était lors de la visite de l’exposition parisienne du Metal Gear Solid Store. (Août 2015) Autre rapport à la sphère du jeu vidéo, le format vinyle invitait les collectionneurs de l’édition Collector BioShock 2 à écouter l’intégralité de la bande son sur un disque microsillon dédié. Et être aujourd’hui en possession de cette version du jeu tient du privilège. Par goût de l’expérience, est venu le temps (Et l’envie !) de réunir, par pur plaisir, des souvenirs musicaux et cinématographiques en unissant la qualité sonore et de profiter de l’atout décoratif de l’objet en lui-même.

Star Wars, Ô active et douce galaxie de l’industrie, n’invente rien mais sait se rendre indispensable. A 39 années d’écart de la sortie de Star Wars : Un nouvel espoir, la franchise tente à nouveau de charmer et lorgner le côté commercial de la musique en gratifiant les nostalgiques d’un produit dérivé voulu « très limité ».

Edition(s) limité(es) (Versions dorées).

Les principaux revendeurs de vinyles proposent des visuels pour confirmer notre pensée : avec cohérence et un certain suivi, chaque film de la Trilogie Originale bénéficiera d’un pressage 2016 « doré ».

Selon une ligne artistique cohérente et fortement incitée par la parution encore récente de Star Wars VII, tout long-métrage bénéficiera progressivement d’un vinyle doré. (Au moins, le fait est certain pour la Trilogie Originale.) Plus ou moins en raison d’un nombre restreint d’usines capables de presser des vinyles, la mention « édition limitée » n’est pas seulement une question liée au coloris « Or » du disque sillonnée. En dehors des goûts et des couleurs de l’objet, rééditer une bande son plébiscitée était la meilleure des initiatives afin de proposer une version accessible financièrement par rapport aux disques originaux, recherchés, rares et donc coûteux sur le marché de l’occasion.

Il y a quelques mois, en 2016, Star Wars était réédité en « Intégrale vinyle ». Le prix était de 180€ … Sans pouvoir se séparer des trois derniers films. (« Prélogie »)

A l’entrecroisée d’une forte demande et d’une couleur différente du pressage originale, des milliers de cinéphiles et passionnés du travail orchestral de John Williams (Compositeur attitré et actif de Star Wars jusque l’actuel épisode VII ! ) contribueront eux-mêmes à épuiser des salves de 33 tours proposées (presque) partout … en petites quantités. Insister sur le premier vinyle « spécial », le film pionnier de la Trilogie Originale, le numéro un d’au moins deux autres disques colorés, revient à séduire les passionnés à travers le temps et l’espace. Car, avant tout, la fidélité s’étale sur plusieurs mois d’intervalle entre chaque vinyle d’un coût de 25€ par disque. Avec une malice économique, se retrouve, là, toute la Force de réalisations épisodiques, distinctes, chronologiquement et commercialement liées.

La teinte uniformisée dorée n’a pas 1 000 sens : du point de vue purement matériel, le résultat définitif se veut remarquable et immanquable. Musicalement, la marque Star Wars peut se féliciter d’offrir un son de très haute qualité.

Son THX ? (Le vinyle moderne et ses vices ?)

A gauche, le pressage 2016. A droite, le pressage français de 1977. Le choix est celui de la qualité et du plaisir visuel.

A la question « Y-a-t-il une différente entre un CD et un vinyle ? », la reponse « Oui ! » serait en concession par l’illustration du 33 tours de Star Wars IV : Un nouvel espoir. Techniquement, la compression n’est la même et explique la séparation entre le format numérique du CD, d’une part, et le pressage dit analogique du disque vinyle, d’autre part. Pour un rendu différencié, encore faut-il le matériel adéquat et un enregistrement assuré à 100% pour sa qualité.

Star Wars : Le Retour du Jedi est probablement le plus attendu. Sans volonté ou désir de nostalgie, le plaisir de revoir les affiches originales transparaît avec Force dans le dernier vinyle de la série. (Et le plus beau, d’un point de vue personnel.)

Malgré des idées reçues, le poids du disque plastifié a peu de liens avec l’onctuosité sonore attendue : avec le réassort du disque microsillon, grande est la tentation pour de nombreuses maisons de proposer des 33 Tours affichés à 25€ pièce avec un enregistrement identique au format CD. Il s’agit bien d’un vinyle, uniquement dans sa forme matérielle et non pas qualitative.

Inutile de se lancer dans une chasse aux sorcières dans la manne financière du vinyle : le cas par cas reste la plus certaine des garanties. Concernant l’édition dorée de la bande son de Star Wars IV : Un nouvel espoir, les sources diverses (Amazon.fr et StarWars-Universe.fr) soulignent toute l’authenticité du projet et valorisent le rendu final : un sans faute unanime. S’offrir un fragment de la richesse musicale rêveuse de Star Wars est possible tout en se garantissant d’un travail optimal !

S’acheter un vinyle estampillé Star Wars est une joie, un petit bout d’histoire du cinéma et du monde de la musique orchestrale contemporaine. A ce jour, il s’agira du format le plus fidèle afin de rendre hommage à une rêverie nommée « Star Wars : Un nouvel espoir«  et bientôt âgée de 40 ans, déjà. Prévu sans retard pour le 03 Juin 2016, difficile de trouver un cadeau aussi beau à l’approche d’un 22e anniversaire. (Encore placé sous le signe de Star Wars.)