La lutte des créateurs de jeux vidéo contre le piratage perdure depuis un certain temps et tournait à l'avantage des crackers. Actuellement, les éditeurs traditionnels de jeux vidéo gagnent du terrain avec les technologies de chiffrement notamment avec Just Cause 3. A l'instar de l'e-commerce, le secteur des jeux vidéo met l'accent sur la sécurisation de leurs produits. Ainsi, les inquiétudes sont grandissantes chez les pirates tandis que les créateurs légaux de jeux vidéo exultent.
Les craintes des crackers en jeu vidéo
Selon le site Torrent Freak, le site dédié du groupe de pirates orienté jeux vidéo a fait part de ses angoisses à travers un forum. Notamment, celui de l'équipechinoise 3DM à travers la créatrice " Bird Mother " qui fait part de difficultés quasi insurmontables face à Just Cause 3 conçu par Denuvo. Précédemment, 3DM avait déjà eu maille à partir avec Denuvo et a même déclaré avoir vaincu la protection mis en place en 2014 sur Dragon Age Inquisition. 3DM avait même souligné que Denuvo avait installé un outil de chiffrement alambiquéà l'aide de clés générées de façon unique selon les spécifications du système sur lequel il était établi. Toutefois, 3DM ne s'avoue pas vaincu face à Just Cause 3 et compte triompher à l'aide, notamment, de crackers renommés comme Skidrow ou Razor 1911.
La stratégie des éditeurs de jeux vidéo
Après l'attaque des crackers sur FIFA 16 et Dragon Age Inquisition au bout d'un mois de travail acharné, les éditeurs de jeux vidéo ont contre attaqué avec Just Cause 3. Pour l'instant, Bird Mother a même avoué publiquementses craintes pour le futur des crackers en signalant qu'ils espèrent pouvoir gagner contre le procédé de sécurité complexe du jeu. En effet, Bird Mother révèle qu'avec l'avancée en matière d'outil de chiffrement, les jeux vidéo gratuits risquent de disparaître vers l'horizon 2018. Les outils de protection sécurisés dédiés à la lutte contre le piratage des jeux vidéo s'avèrent de plus en plus compliqués à mettre en échec. Ces mesures draconiennes visent à permettre aux éditeurs de jeux vidéo de rentrer dans leurs frais et de générer davantage de chiffre d'affaires si les jeux vidéo sont tous payants. Ainsi, les technologies de chiffrement semblent constituer la voie idéale.