Vous l'avez probablement remarqué, au cours de ces dernières, le nombre d'agences immobilières n'a pas cessé de croître dans l'hexagone, et encore plus dans les grandes villes. Avec la hausse des loyers des locaux commerciaux, les petits commerces d'artisans n'ont plus les moyens face aux agences immobilières dont les commissions sont importantes.
Cependant, une multitude de petites agences ont vu le jour, en réponse à l'augmentation des stocks de biens immobiliers à vendre.
Or le secteur affiche ses premiers signes de ralentissements. Les stocks augmentent toujours, les durées de ventes augmentent également et les prix enclenchent la baisse. On peut donc en conclure facilement que le secteur immobilier va au devant d'un phénomène de concentration.
Le ralentissement du secteur va créer des proies faciles pour les gros groupes immobiliers comme Foncia et bien d'autres. Par ailleur, les banques comptent bien en profiter pour créer un système plus ou moins intégrer avec un packaging comprenant prêt et vente du bien immobilier.
La concurrence risque donc d'être féroce et les petites agences de quartier ne tiendront pas longtemps. Mais cette concurrence profitera-t-elle aux acheteurs ? Pourquoi pas ?