L'atelier des poisons de Sylvie Gibert

Par Hamisoitil @lecturedehamik
QUATRIÈME DE COUVERTURE :

Paris, 1880. A l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. 
Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. N'a-t-elle pas déjà prouvé qu'elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d'Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc " ses yeux ". 
Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.
  • Broché : 352 pages
  • Editeur : Plon 
  • Date de sortie : 17 mars 2016
  • Prix : 19.90 € (papier) 13.99 € (ebook)
  • *SERVICE DE PRESSE

Mon avis :
Petite intrigue policière historique en plein Paris et alentours, au 19e siècle, où les premières femmes peintres se faisaient connaitre. Très intéressant et également, très instructif de découvrir ce monde là. Marrant d'imaginer une Capitale comme la nôtre (les tuileries, Champs Élysées etc...) mais, surtout,  à une  époque différente de la nôtre et pourtant, si proche dans l'actualité.J'ai bien aimé ce roman,  même si par moments, l'histoire a des petites lenteurs. Mais bon, l'intrigue policière tient le lecteur en haleine quand il faut retrouver un bébé disparu du jour au lendemain, avec des morts qui  s'accumulent et, quand d'autres perdent la boule pour une raison inconnue.
Dans un Paris où les femmes sont considérées comme le sexe faible, il y a un petit groupe de femmes, qui osent prouver le contraire en se retrouvant à l'académie pour apprendre la peinture.Zélie a un talent hors du commun et un caractère bien trempé. Vraiment douée de ses mains ; elle  aime s'isoler au jardin des tuileries pour peindre. Pis un jour, un homme se présente en tant que commissaire à l'académie pour lui proposer de faire  le portrait de sa filleule.  Après une longue hésitation, elle finit par accepter. Mais ce commissaire n'en a pas fini avec elle, et lui propose également de faire équipe, ensemble, pour retrouver un bébé disparu.
A partir de là, on découvre notre belle capitale et les banlieues ainsi que les petites provinces, à la recherche de cet enfant disparu. On part dans une enquête policière bien menée mais parfois longue car d'autres faits, stipulés plus haut, se rajoutent à cela, d'autant plus que  le décalage des riches et des pauvres se fera bien ressentir.
Sinon, le roman en lui-même, est vraiment passionnant surtout pour le côté historique, mais aussi, au niveau de   ces femmes peintres du  19e siècle qui devaient faire leur place au sein du société où justement, elles étaient souvent mises au second plan.A part ça, certains chapitres sont assez courts et d'autres plus longs mais dans l'ensemble, on étouffe pas du tout. J'ai également beaucoup aimé l'écriture de Sylvie Gibert. On ressent à travers sa plume, les recherches effectuées ou en tout cas, un grande passionnée d'histoire d'où le côté instructif que cela apporte   au lecteur. C'est à mon avis, un livre qui se lit tranquillement pour mieux le savourer.
Belle découverte que je vous recommande si vous aimez les romans historiques avec une intrigue policière :)MA NOTE :