et les rêves passeront dans les veines l’un de l’autre,
colorant à chacun la voix qui n’est qu’à lui.
Chacun sera lui même quand il deviendra l’autre.
Nous nous ferons intacts, l’intégrité est en avant.
La mort qui est en nous depuis l’origine
n’infirmera pas notre amour de son mauvais sourire.
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André Frénaud (1907-1993) – Nul ne s’égare (1986)