L'effet du Brexit est déjà visible sur les marchés financiers, si le oui l'emporte de nouvelles turbulences verront le jour avec des effets négatifs important sur l'économie Britannique, mais l'Union européenne ne restera pas pour autant indemne, l'impact sur le PIB européen serait de -0.3%, l'ampleur des dégâts dépendra également de l'impact politique et une plus grande fragmentation pourrait en résulter.
Les pays les plus touchés en termes de PIB seront l'Irlande (-0,8), Malte (-0,7), les Pays-Bas (-0.6) et la Belgique (-0.5), la France verra son PIB se réduire de -0.25.
Le Royaume-Uni entrera en récession l'investissement, le commerce extérieur et l'emploi baisseront, la livre sterling dévaluera. Les entreprises qui était uniquement en GB, car elle était membre de l'Union européenne s'en iront, la place financière de Londres verra son importance décroitre des centaines de milliards quitteront la GB.
Le R.U. devra renégocier des dizaines d'accords commerciaux ce qui prendra plusieurs années.
David Cameron en jouant avec le populisme, risque pour satisfaire son égo, de provoquer une crise grave dont les premières victimes seront les Anglais.
Raisons d'espérer
Les Écossais devraient voter en faveur du " non ", ils veulent rester à l'intérieur de l'U.E. La plupart des sondages donnent le " non " gagnant, mais la marge est inférieure à la marge d'erreur, les bookmakers qui ont la réputation de donner des résultats plus précis que les sondages donnent le " non " gagnant. Le pragmatisme dont font souvent preuve les Anglo-Saxons est un argument souvent avancé.
Investir
Pour un investissement sur la place de Londres en cas de "oui", il vaut mieux choisir des entreprises dont la plus grande parte de l' activité se fait à l'international comme ARM holding, Vodafone, Standard Chartered, Diageo, Reckitt Benckiser, GlaxoSmithKline, Astrazeneca, BP, Shell, Unilever, c'est deux dernières sont également cotées à la bourse d'Amsterdam.
En cas de " non " l'ensemble de la bourse Londonienne en profitera, surtout le secteur de la construction et de l'immobilier, BR Land, Berkeley Group (immobilier haut de gamme), ainsi que le secteur financier : Aviva Barclays, Prudential, RBS, Lloyds, HSBC qui est également cotée à Paris.
En conclusion si le pragmatisme ne l'emporte pas sur le populisme, on peut s'attendre à une baisse importante de la bourse de Londres et de la livre, ce qui impactera aussi négativement, mais dans une moindre mesure les bourses européennes et l'euro.Par Patrick VB.
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