Voilà déjà plus d'un an que le cours du baril de pétrole s'enflamme. A l'heure où j'écris ces quelques mots, il avoisine les 135$ US, nous vivons actuellement ce que l'on pourrait nommer un troisième choc pétrolier. Sources de multiples conflits internationaux, l'Or Noir constitue le pillier fondateur du dynamisme des sociétés occidentales, qui tend aujourd'hui à s'étendre aux pays émergents. En effet, la dépendance des payx développés est indéniable et révèle les limites de l'organisation de notre économie.
Imaginez, ne serait-ce qu'une journée, votre quotidien sans utiliser une seule goutte de ce précieux carburant? Vous conviendrez vite que nos déplacements sont au coeur de notre mode de vie: se rendre au travail, faire ses courses, emmener les enfants à l'école, rendre visite à ses proches, loisirs... D'autre part, il faut introduire le fait qu'il existe des transports indirects induits par nos comportements personnels: j'entends par ce terme l'ensemble des déplacements nécessaires pour acheminer tous les biens matériels ou services immatériels, nécessaires, indispensables ou non, mais que nous affectionnons tout particulièrement dans notre société à tendance matérialiste.
Ainsi, le contenu de nos assiettes, les habits que nous portons, la télé que nous regardons, les livres que nous lisons, etc. tant de biens qui nécessitent préalablement leurs mises à disposition dans une grande surface, dans un magasin spécialisé, ou encore sur un site internet, le tout avant que celui-ci ne figure au sein de notre foyer.
Nous comprendrons alors aisément comment la flambée du cours du pétrole paralyse l'organisation de notre société. Ainsi, les professionnels du transport souffrent d'un manque à gagner de plus en plus important, constitués par un coût de production qui occupe une part de plus en plus grande dans la consitution du prix de vente final. C'est donc la valeur ajoutée du service rendu qui s'ammoindrit et se présente désormais dans une
La grogne constatée chez la plupart de nos concitoyens s'explique par un rechignement général au regard de la note à payer pour un plein. Cependant, j'envisage cette fatalité comme une perspective durable favorable à
Cette politique d'incitation doit nous guider vers les transports publics urbains, les modes alternatifs, représentés notamment par le vélo, ou encore le co-voiturage, qui se révèle cependant plus contraignant à mettre en place. L'argent qui ne passera pas dans le réservoir de nos véhicules particuliers pourra servir pour la bonne cause, j'irais même jusqu'à dire qu'il constitue en quelques sortes une amélioration du pouvoir d'achat de nos foyers.
Bonne route...