« Le développement durable doit être un engagement de la part de l’entreprise ! »
« On doit changer pour les générations futures. »
« La philanthropie ou le mécénat fait parti de la RSE. »
« Changer les manières de faire du business à un coût ! »
Vous avez probablement déjà entendu des phrases similaires, chez Nicomak, nous pensons que le Développement Durable ne doit pas être vu comme un engagement ou un devoir. Il y a bien une idée de changements, de nouvelles manières de faire mais cette innovation doit avant tout être au service de l’organisation. C’est vertueux de vouloir changer pour les futures générations, la philanthropie est intéressante mais l’idée est d’abord de se demander comment on génère de la valeur plutôt que de comment on souhaite la dépenser.
Le Développement Durable ce n’est pas une contrainte mais une nouvelle manière de faire qui doit vous permettre d’être plus innovant et résiliant.
En chinois, le mot « crise » s’écrit avec deux caractères, l’un veut dire « danger » et l’autre « opportunité ». Il est temps de ne plus voir la crise seulement comme un risque mais d’y voir l’opportunité de repenser les manières de faire.Le développement durable ou la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises, sa traduction pour les entreprises et organisations) travaille l’ensemble des enjeux auxquels une organisation doit faire face, mais apporte aussi une notion encore plus essentielle : les parties prenantes. Ce sont tous les acteurs, individuels ou collectifs ayant un impact ou pouvant être impacté positivement ou négativement par l’organisation, son activité et par la tenu ou non de ses projets. La théorie des parties prenantes s’appuie sur les travaux de Edward Freeman qui est un philosophe et universitaire américain.*
En résumé, Ed Freeman part du constat que les actionnaires, les employés ou les consommateurs, font ensemble quelques choses qu’ils ne pourraient pas faire seuls. C’est donc en prenant en compte l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise et en créant de la valeurs pour tous qu’une entreprise pourra réussir.
Il vient ainsi remettre en question la vision actionnariale du XX° siècle qui était que l’entreprise avait pour seul objectif de maximiser son profit pour reverser des dividendes à ses actionnaires. L’entreprise du XXI° siècle pour être compétitive doit non seulement générer du profit pour ses actionnaires et ainsi perdurer, mais aussi offrir un environnement de travail épanouissant pour ces salariés pour qu’ils s’investissent, apporter une solution intéressante pour ses bénéficiaires ou consommateurs pour qu’ils achètent, promouvoir une relation mutuellement bénéfiques avec ses partenaires business pour qu’ils cherchent à rendre l’entreprise meilleure qu’elle ne l’est, etc.
La vision de l’entreprise du XXI° siècle, portée par la RSE et théorisée par Ed Freeman est que l’entreprise doit chercher à maximiser la valeur qu’elle créé pour l’ensemble de ces parties prenantes.
Il y a aujourd’hui de nombreux outils pour aider les organisations à entrer dans cette démarche. L’ISO 26 000 qui définit les enjeux de la RSE est un référentiel intéressant pour identifier toutes les parties prenantes. Le dialogue peut ensuite prendre de multiples formes (chez Nicomak on l’organise sous forme d’un repas) et l’association Comité 21 propose 7 principes directeurs pour un dialogue constructif. La matrice de matérialité peut permettre de prioriser les enjeux en évaluant la pertinence du point de vue de l’entreprise et la pertinence du point de vue des parties prenantes.
Alors, vous cherchez à être plus innovants, à changer votre fonctionnement actuel ? Allez parler à vos parties prenantes, la clé est quelque part dissimulée derrière leurs enjeux.
*Pour en savoir plus sur la théorie des parties prenantes, nous vous invitons à suivre le cours en ligne de Edward Freeman .