Ces essais menés avec littéralement de la peau de poisson traitée, riche en oméga-3 pour accélérer la cicatrisation des plaies ouvertes sont tout à fait sérieux, ils viennent d’être présentés du poisson à la grande Conférence européenne des plaies, l’European Wound Management Symposium (EWMA) qui se tient à Brême (Allemagne). Deux partenaires, une équipe de scientifiques du Mount Sinai Hospital (New York) et un laboratoire Kerecis, font ici la preuve de concept de ces nouveaux dispositifs.
La prévalence des plaies chroniques ne cesse de croître globalement avec le vieillissement de la population et les épidémies d’obésité et de diabète au point, qu’estiment les auteurs, un lit à l’hôpital sur 4 est désormais occupé par un patient porteur de plaie(s). On sait que certaines de ces plaies comme les ulcères diabétiques vont déboucher sur une amputation, conduisant ainsi les patients à la perte de mobilité et d’autonomie. Ces plaie chroniques sont un fardeau pour les patients mais aussi pour nos dépenses de santé (soit 4% environ des dépenses de santé). De nombreuses équipes travaillent ainsi aujourd’hui à accélérer les temps de cicatrisation des plaies chroniques.
» Kerecis™ Omega3 fish-skin acellular dermal matrix » fait partie des pistes innovantes, qui s’inspirent de matériaux naturels, qui permettront cette régénération plus rapide des tissus humains lésés. Greffé sur le tissu humain endommagé, par un ulcère diabétique par exemple, le matériau acellulaire recrute des cellules du corps à partir des berges de la plaie. Ces cellules pénètrent ensuite dans le dispositif qui peu à peu se convertit en tissu vivant, sain et fonctionnel. La structure de la peau de poisson est en effet très similaire à celle de la peau humaine et des études ont montré que les cellules souches et les cellules épithéliales prolifèrent plus rapidement dans ce nouveau » matériau « .
Une transition vers des produits biologiques de troisième génération, expliquent ses inventeurs, utilisés déjà couramment aux États-Unis mais qui doivent s’implanter en l’Europe. Pour y parvenir, Kerecis présente pas moins de 8 essais et tests à l’EWMA pour faire connaître sa nouvelle technologie. Un premier essai montre que le dispositif à base de peau de poisson et riche en oméga-3 a permis une réduction de 39% de l’utilisation des antibiotiques. Un deuxième essai montre l’efficacité du dispositif à stimuler la croissance cellulaire dans le traitement des plaies.
Source: Communiqué Kerecis May, 2016 Application of Fish Skin to Open Wounds Improves Healing High-Impact Trial Results of Fish Skin Wound Treatment Presented at Major European Wound Conference (Visuel » Kerecis™ Omega3 fish skin« )
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