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Les autorités du Malawi doivent agir afin de faire cesser les homicides rituels de personnes albinos, après la découverte de deux nouveaux corps mutilés au cours de la semaine écoulée.
En Iran la remise en liberté d’Atena Farghadani, artiste et militante, mardi 3 mai 2016, est une étape n’ayant que trop tardé vers la réparation de l’injustice qu’elle a subie, et doit être suivie de la libération immédiate et sans condition d’autres artistes et militants non violents se trouvant toujours derrière les barreaux.
En Irak les atrocités perpétrées par le groupe armé Daesh ne donnent pas carte blanche aux milices chiites et aux peshmergas kurdes pour commettre les pires excès, en violation flagrante du droit international humanitaire.
Toujours en Irak, plus de 1000 personnes - dont des adolescents d’à peine 15 ans - sont détenues sans inculpation dans des conditions épouvantables dans des centres de détention improvisés dans le gouvernorat d’Anbar, à l’ouest de Bagdad.
Au Mexique Yecenia Armenta Graciano a été arrêtée en juillet 2012 par des membres de la police locale dans l’État de Sinaloa (nord du pays). Elle a été violée, asphyxiée et suspendue par les pieds jusqu’à ce qu’elle "avoue" le meurtre de son mari. La seule preuve directe présentée contre elle est la déclaration obtenue sous la torture.
Au Togo, ces cinq dernières années les forces de sécurité ont tué et blessé plusieurs personnes lors de manifestations pacifiques, des journalistes et des défenseurs des droits humains ont été arrêtés, les conditions carcérales ne répondent pas aux normes internationales et l’impunité pour les violations des droits humains a persisté.
Angélique Kidjo, musicienne béninoise de renommée internationale, et trois mouvements de jeunes militants africains présentant un caractère mobilisateur se sont vu décerner conjointement le prestigieux prix Ambassadeur de la conscience 2016.
Au Pakistan, les autorités doivent mener une enquête indépendante, approfondie et transparente sur la torture et la mort d’Aftab Ahmad, un militant politique, alors qu’il se trouvait en détention sous la responsabilité des Rangers, une force paramilitaire placée sous le commandement de l’armée pakistanaise.
La Cour de cassation du Qatar a confirmé le 2 mai 2016 les condamnations de trois ressortissants philippins pour des accusations d'espionnage. La Cour a confirmé une condamnation à la détention à perpétuité et deux condamnations à 15 ans de prison. Cette affaire en dit long sur la sincérité du gouvernement qui s'est engagé à étendre la justice aux travailleurs migrants.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit prendre des sanctions ciblées à l’égard des responsables de crimes de guerre en Syrie, notamment d’attaques délibérées contre des hôpitaux, a déclaré Amnesty International, qui rend publics des témoignages révélant que des centaines de civils, parmi lesquels des enfants, ont été tués par la multiplication des frappes aériennes menées par le gouvernement syrien depuis le 21 avril 2016.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Amnesty International a braqué les projecteurs sur les cas de neuf journalistes vivant aux quatre coins du monde et qui ont été harcelés, menacés, enfermés et torturés dans le cadre de tentatives violentes visant à museler la liberté d’expression: le photojournaliste égyptien Mahmoud Abu Zeid surnommé Shawkan; Baba Wame, les Camerounais Rodrigue Tongue et Félix Ebolé Bola; Druklo, de son nom de plume "Shokjang", jeune écrivain et blogueur tibétain; Khadidja Ismaïlova, une journaliste d'investigation azerbaïdjanaise lauréate de plusieurs prix; Esdras Ndikumana, correspondant pour l'AFP et Radio France Internationale au Burundi; Anabel Flores Salazar, journaliste mexicaine spécialisée dans les affaires criminelles; les Angolais Sedrick de Carvalho et Domigos da Cruz; Somyot Prueksakasemsuk en Thaïlande, ainsi que Can Dündar et Erdem Gül en Turquie.