Comptoir des Cotonniers, le moujik, et son artisanat

Publié le 16 juin 2008 par Mawquise

Dites-donc les gallinettes cendrées, c’est que ça fait un bail qu’on a pas parlé mode ici!

Faudrait voir à pas perdre notre ligne éditoriale surtout, après je risque de pas me faire interviouver par Muteen et j’avoue que je le vivrais vachement mal.

(Là tu peux rire)

(Crois-moi, je ris)

(Telle la vache qui)

(La vache qui quoi? La vache KIRI)

Ze boucle is boucled.

Bon.

On va laisser les gastronomes en culotte courte faire les mariolles dans un faux décor tout moisi avec Cyril Lignacl’homme qu’on ne comprend pas quand il parle“, et on va causer de trucs super intéressants.

DE MODE

Hosanna au plus haut des cieux!

Si si, de mode.

Pis bon, on va pas y passer les Solidays, vu qu’on est lundi, 00h40, que je suis en train de manger de la panna cotta au thé vert pour cause de crise d’hypoglycémie imminente, et que j’ai un peu autre chose à foutre.

Genre dormir.

Enfin moi, quand je dis “mode“…On va définir hein.

C’est ma mode. En gros, pas LA mode du tout. Ca va vous suivez?

Non parce que déjà moi je lis pas ELLE, alors je suis un peu mal barrée tu comprends. Et dans le Magazine Littéraire à part le pin’s d’académicien, t’as pas trop de pages accessoires.

Autant dire que ça fait des années que je croupis dans le sillage poussiéreux de la fashionitude, aux côtés de celles qui portaient des Buffalo, qui avaient des sacs Viahero pour aller au collège et qui achètent de l’ombre à paupière mandarine.

Dur.

Procédons.

Je m’excuse auprès de toi, lecteur avide de corps féminins exposés à tout voyeurisme, mais comme je te l’ai dit, il se fait tard, et c’est pas qu’on se lève à potron minet demain, mais presque.

Du coup ce sera la robe sans moi dedans ôôô Douleur. Je sais. C’est bien balot.

Admire plutôt mes talents de photographe:

Mais quelle recherche dans la mise en scène! Et quel sens de l’esthétique! Clap clap applaudissons! Une telle mise en valeur du vêtement vous vaudrait le prix Yann Arthus-Bertrand Marquise, car vous détrôneriez sans peine un déguerréotype des chutes d’Iguaçu pris au solstice d’été par un épagneul bicéphale!

Je sais. La flatterie me va très bien au teint.

Bon, je sais que tu t’inquisitionnes sur la provenance de l’espèce de toile de tente infâme que j’exhibe sans honte devant tes yeux chassieux certes, mais néanmoins ébahis.

Comptoir des Cotonniers. Y’a que ça de vrai

Tadam, en deux phrases je me grille devant l’intergalacticité webosphérique, et je leur trouve un slogan qui déchire sa race.

Moi seule sait rendre des vêtement beaux, moches. Talent quand tu nous tiens.

Bon et après, je me suis fait un 180° stratégique, pour filer loin du consumérisme occidental et m’avancer l’air gaillard vers l’artisanat tchétchène ou dans le coin, pas loin, là où ils font marcher leurs voitures à la vodka.

Pour en ressortir avec ça:

Pas une main, couillon de la lune, une bague.

Une bague qui ne va avec rien, on est d’accord, et que je ne mettrai probablement jamais, vu que avec quoi on peut assortir du rouge et du doré si ce n’est avec du rouge et du doré, et que je ne porte aucun des deux?

En voilà un challenge pour toi lectorat bénévole, aide-moi donc à trouver avec quoi mettre cette bague qu’au demeurant je trouve splendide?

(plus c’est gros, plus je les aime)

(les bagues)