Voilà arrivé au tour de la capitale de passer à table. WESTERN MACHINE, trois parigots, affublés de " cattleman " et de chemise " cow-boy " arrivent avec leur première album " From Lafayette to Sin City " (Bullit records) pour réveiller le bison qui est en vous ! Un premier opus efficace et incisif, aussi puissant qu'une tornade qui dévaste tout sur son passage avec un son fuzzé à mort, fracassant, un son punk-garage à souhait. Montez dans votre " Mustang " et visiter pied au plancher les US du WESTERN MACHINE !
Le groupe se forme en 2013 avec Seb le Bison au chant et à la guitare, Jésus la Vidange à la basse (qui n'est ni plus ni moins Marion Rikkha avec une moustache) et au chant et François Jeannin au percussion. Ils ont déjà participé à divers groupes comme Paris Combo ou le très bon groupe Rikkha avec un son punk-garage sensuel mêler à une imagerie digne de " Sweeney Todd " et des monstres issus de comics.
WESTERN MACHINE est un trio power déterminé à retourner à un rock sauvage, brut, rugueux enfin un truc qui déménage !
" Western Machine vous attrape et vous retourne comme une pute de saloon. Chaud devant ! "
WESTERN MACHINE ne chôme pas et commence avec du lourd, " Hey Western Machine ". Un titre ultra efficace, presque un hymne pour le groupe avec un gros riff hérité des " Runaways ", souligné par un solo tonitruant. " Dead Man " arrive pour remettre les compteurs à zéro. Seb Le Bison défouraille sa Dual Tone Supro pour signé un morceau setzerien avec une voix rocailleuse , accompagné d'une basse lourde, prête a appuyer sur la détente. L'album se poursuit vers un blues bien crasseux, proche de Luther " Snake boy " Johnson ou à certain moment des slides guitare du grand J.B. Hutto, pour plonger notre imaginaire vers les marécages de Louisiane, tout droit sorti des méandres du Mississippi.
Puis arrive le vrombissant, languissant, érotisant " SIN CITY " scandé par la voix suave presque sexuel de Juliette Dragon, prête à vous soumettre à son " iris absinthe " pour un exile physique et cérébrale, au son de ses jouissements vocaux ( "Oh yeah, Take me, oh come on ") . Mat Le rouge, lui assure derrière tel un maestro avec son saxophone, pour nous crucifier d'un solo exaltant.
Le chant partagé entre Seb et Jesus/Marion ajoute quelque degrés de sensualité en plus. 11 titres sans concession du rock brut, un garage-punk qui tient ses promesses.
" Attache toi bien, car il n'y a pas de freins, c'est un allez simple vers l'extase, jeune fille. "
Ps: " We are Motörhead and we play rock'n'roll (rockin'fuckin'roll)". Merci Lemmy.