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Étudiants en 1e année de médecine, quel sera donc leur sort?

Publié le 12 mai 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Le nouveau critère de sélection pour entrer en première année de médecine a tout pour surprendre. Faudrait-il maintenant être chanceux pour pouvoir accéder à la voie tant respectée de la médecine? C’est en tout cas ce qu’annonçait le 4 mai 2016, le Sadep pour solutionner l’engorgement des facultés. En cas d’un trop grand nombre de candidats au Paces, un tirage au sort permettrait d’endiguer la hausse, comme il est déjà pratiqué en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps). La hausse continue du nombre des admis au cours de ces dernières années a conduit à instaurer, en accord avec le ministère, une capacité d’accueil globale au niveau régional en Paces Ile-de-France pour la rentrée 2016" prononçait la division des établissements et de la vie universitaire du rectorat.

En effet depuis quelques années le nombre d’étudiants choisissant comme premier choix d’orientation la première année commune aux études de santé est en hausse. En 2015 plus de 8.143 étudiants furent admis alors que la capacité d’accueil veut être abaissée à 7.500. "On s’approche du point de rupture: il y a de plus en plus de candidats et les amphithéâtres ne sont pas extensibles à l’infini. Paris n’est que le symptôme d’un problème plus global" évaluait Rémi Patrice vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) chargé des études médicales qui déplore cette mesure.

Mais jeudi, au lendemain de l’annonce, le rectorat semblait revenir sur ses paroles " Il n’y aura pas de tirage au sort", corroborées ensuite par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon qui confirmait à Libération: "Je ferai tout pour que le tirage au sort pour accéder en première année de médecine n’existe jamais". Le seuil fixé de 7.500 étudiants ne serait donc qu’une "simple précaution juridique" affirme le ministère, une précaution théorique et non pratique qui peut paraître paradoxale lorsqu'on observe dans plusieurs régions françaises une situation de désert médical.


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