The Refiners : take a walk on the wild side

Publié le 12 mai 2016 par Allo C'Est Fini

A l’invitation de Carlos Diaz, j’étais hier à la soirée de lancement de The Refiners. Ze quoi? The Refiners. Sous ce nom intrigant se cache un projet intéressant: un accélérateur de startups pour les pépites françaises qui souhaiteraient bénéficier de la traction de la Silicon Valley.
Derrière The Refiners se cachent trois entrepreneurs: Carlos Diaz, Géraldine Le Meur et Pierre Gaubil. Tous trois, après des expériences personnelles et des parcours divers, ont souhaité aider les jeunes pousses françaises à franchir le pas et à venir goûter l’air de la Silicon Valley.

Autour de Carlos, Géraldine et Pierre, quelques créateurs de startup étaient présents, ainsi que Fleur Pellerin, que Carlos a défini comme la maman de la Frenchtech, rappelant au passage son altercation avec l’ancienne secrétaire d’état au numérique à l’époque des pigeons.

Pourquoi la Silicon Valley? Tout simplement parce que c’est de là-bas que sont parties la plupart des startups ayant accédé au statut de licorne, celles dont le succès est planétaire. Celles dont on manque cruellement en France, où, à l’exception de quelques cas particuliers comme Critéo, on va très vite chercher à se revendre à un plus gros plutôt que d’aller conquérir le monde.


The Refiners – Carlos Diaz, Géraldine Le Meur… par frenchweb

L’aide sera d’abord financière, sous la forme de tickets d’un montant de 50000 dollars, pour 3 à 7% du capital. Bpifrance, partenaire du projet, a injecté plus de deux millions d’euros dans le projet. Elle prendra ensuite la forme d’un coaching aux petits oignions, avec le réseau de stars de la Silicon Valley que revendiquent les trois porteurs du projet.

Le cross-border au service du développement des entrepreneurs français @TheRefiners_US pic.twitter.com/tEyKhgmSjF

— Severine Friot (@SeverineFriot) 11 mai 2016

Initiative sympathique, The Refiners pourra-t-elle booster l’écosystème digital français, un peu trop replié sur lui-même? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais si cela permettait à quelques jeunes boîtes de franchir le pas et d’aller aussi loin que possible, ce sera déjà un bilan positif. En attendant que d’autres initiatives de ce genre naissent, vers d’autres destinations, comme la Silicon Wadi. n’est-ce pas, André Dan?…

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