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Baupin : du transport amoureux au transport onéreux !

Publié le 11 mai 2016 par Delanopolis
Mouloud le Taxi, archiviste de Delanopolis à ses heures, a retrouvé bien caché dans la Toile un document enfoui sous deux tonnes de déchets urbains parisiens et qui avait été publié en 2006 (ère pré-hidalguienne) par un de nos lointains ancêtres, le "Perroquet Libéré". Ça en dit long sur le côté Pinocchio du Baupin ! Déjà, à l'époque, on lui reprochait de préférer les transports privés aux transports collectifs… mais l'affaire n'avait guère été reprise par la presse…. Ce qui lui avait permis de faire la brillante carrière que l'on sait! Tout cela est décidément bien saal... Baupin : du transport amoureux au transport onéreux ! Vantant en public les délices des transports en commun, Denis Baupin préfère en réalité le taxi comme l’a souligné un rapport d’inspection -demeuré confidentiel- de la Ville de Paris.

Baupinocchio ? Avec son faux air de Tintin, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Pourtant, Denis Baupin est un grand menteur.

Démonstration : lors d’un récent forum avec les lecteur du Nouvel Observateur, l’adjoint aux transports de Bertrand Delanoë a entonné son air habituel sur la défense des transports en commun et la critique de l’automobile. Il s’est même payé le luxe de critiquer ceux qui s’étonnent qu’il n’applique pas lui-même la saine philosophie qu’il préconise.

Extrait du forum :

Question : Bonjour, j´ai lu dans le livre "Delanoe zéro de conduite" (une note bien méritée!) que vous vantiez l'usage des transports en commun comme “le lieu de la mixité sociale”. Si vous preniez le metro de temps en temps (car le livre dit aussi que vous allez au bureau en voiture avec chauffeur…), vous sauriez que cest plutot le lieu de la promiscuite sociale. Pourquoi ne pas lancer une journée "Les Elus Sans Voiture"?

Réponse : Vous ne devriez pas croire toutes les absurdités écrites dans les livres. En l'occurrence je suis usager quotidien du métro et du bus, car je suis pressé et je déteste perdre mon temps. Si la journaliste qui a écrit un livre disant qu´un chauffeur vient me chercher chez moi en voiture faisait un minimum son travail, elle aurait pu constater que ce n'est pas le cas. Merci de m'avoir donné l´occasion de le préciser. Quant à la mixité sociale dans les transports collectifs, je la revendique. Certes, il faut améliorer les conditions de cette mixité. Mais c'est un modèle de vie ensemble qui me plaît beaucoup plus que l'individualisme du chacun pour soi dans sa petite bulle automobile."

Ah, le bon élu ! Si proche des gens dont il partage le quotidien et qui sait par conséquent ce que sont les transports en commun… Le hic, ce que ce n’est pas tout à fait vrai comme le montre un rapport de l’Inspection Générale de la Ville de Paris, que la mairie a préféré maintenir confidentiel -mais que Le Perroquet s’est procuré.

Dans le rapport provisoire consacré à la gestion de la SAEMES, une société d’économie mixte présidée par Denis Baupin, et rendu en décembre 2003, on pouvait en effet lire :

“Les rapporteurs ont été surpris de l’importance des frais de taxis engagés par la société alors que celle-ci est pourvu d’un parc automobile conséquent.

Le 21 juin 2001, soit quelques semaines après son arrivée à la présidence de la SAEMES, M. BAUPIN qui a souhaité ne pas bénéficier d’un véhicule de fonction a demandé que la SAEMES souscrive un contrat d’abonnement au Club Affaires des taxis G7. Ce contrat annuel reconduit en 2002 pour un montant de 1.750,36 € TTC, prévoit l’attribution d’une ligne privilégiée pour permettre les réservations ainsi que l’attribution d’un code personnel à chaque abonné.

Un relevé des courses est effectué chaque mois permettant de visualiser les consommations de chacun des abonnés. En sus du règlement de la course, des frais de gestion de 15% HT sont prélevés ainsi qu’un droit de 1,83 € HT pour chaque utilisation. La SAEMES a en outre opté pour l’attribution systématique d’un pourboire de 20% au chauffeur, ce qui constitue une option qui n’était en rien obligatoire.

Si l’on fait abstraction des frais d’abonnement annuels qui alourdissent encore le prix de ce service, ce système renchérit d’environ 50% le prix des courses.

Les bénéficiaires de cet abonnement sont M. BAUPIN (président) et (deux autres responsables que nous ne citerons pas). On constate que des dépenses de taxi étaient engagées dans Paris et de manière récurrente par des personnes en possession d’un véhicule de fonction.

L’examen détaillé des factures montre que certaines personnes extérieures à la société avaient bénéficié ponctuellement de ce service.”

A la lecture de ce rapport, on comprend mieux pourquoi Denis Baupin a multiplié les couloirs de bus dans Paris : c’est pour permettre à son taxi de mieux circuler !


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