Le tour du monde du photographe Steve Mc Curry pour Vacheron Constantin

Par Jsbg @JSBGblog

La manufacture horlogère Vacheron Constantin a invité le photographe Steve McCurry à sillonner le monde afin d’illustrer sa nouvelle collection Overseas, présentée cette année à Genève lors du Salon International de la Haute Horlogerie.

L’idée est simple: faire appel au génie créatif de cette légende de la photographie qu’est Steve Mc Curry pour un tour du monde en forme de tour de cadran en 12 escales.

Pour rappel, Steve Mc Curry est entré au panthéon de la photographie grâce à son fameux cliché de la jeune fille afghane aux yeux verts paru en couverture du magazine National Geographic en juin 1985 (voici un album avec quelques clichés signés Mc Curry et restés célèbres).

Cliquer pour visualiser le diaporama.

En 1978 déjà, Mc Curry, alors tout jeune photojournaliste, franchit la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan déguisé avec une tenue indigène juste avant l’invasion soviétique. Il réussit à en revenir avec ses rouleaux de film cousus à l’intérieur de ses vêtements. Grâce à ces photos, il obtint le Prix Robert Capa Gold Medal. Il a couvert depuis beaucoup de zones à travers la planète, de l’Irak au Cambodge, toujours en montrant les conséquences de la guerre sur l’Humain. Autre reportage photographique de Steve Mc Curry resté célèbre: son travail sur le 11 septembre 2001. Il se trouvait dans son bureau à New York lorsque les avions percutèrent les tours du World Trade Center. Il saisit son appareil-photo et grimpa en courant jusqu’au toit de son immeuble, d’où il a à photographié l’écroulement des tours. En profitant de l’obscurité, il a ensuite réussi à contourner les barrages policiers pour pénétrer dans la zone interdite pour en ramener les fameux clichés des décombres fumants.

Vacheron Constantin révèle aujourd’hui les 6 premières escales parmi les douze que compte cet Overseas Tour: Steve Mc Curry a immortalisé ces lieux en donnant à chacun un thème ayant trait aux valeurs de la maison Vacheron Constantin. Les voici.

Manufacture Vacheron Constantin – Genève

La Manufacture Vacheron Constantin, Genève : l’heure de l’inspiration. L’architecte suisse Bernard Tschumi a conçu les lieux abritant la manufacture horlogère Vacheron Constantin à Plan-les-Ouates en jouant sur les matières, permettant à bâtiment-œuvre de baigner dans la lumière.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Grand Central Station – New York

La gare Grand Central de New York, Etats-Unis : l’heure du mouvement. L’une des plus grandes gares du monde, nichée en plein cœur de Manhattan. Des millions de voyageurs y transitent quotidiennement.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Leshan – Chine

Le Grand Bouddha de Leshan, Chine : l’heure de la sérénité. Au Sichuan, ce colosse de 71 mètres, sculpté à même la roche entre 713 et 803, fut créé pour protéger les navigateurs croisant dans ces eaux de la rivière Min.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Chand Boari – Inde

Le puits Chand Baori, Inde : l’heure de l’émerveillement. Ancien puits à degrés, cette œuvre d’art légendaire et hypnotique mêle ornements symboliques et illusions d’optique. À Abhaneri, dans le Rajasthan, ce puits à degrés mêle ornements symboliques et illusions d’optique grâce à un nombre incalculable de marches permettant d’accéder à l’eau.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Padre Tembleque – Mexique

L’aqueduc de Padre Tembleque, Mexique : l’heure de la transmission. Conçu pour acheminer l’eau en plein désert mexicain, cet aqueduc a été construit entre 1553 et 1570 sur une distance incroyable de 45 kilomètres, reliant les villes de Zempoala à Otumba.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Tsurunoyu – Japon

Le onsen de Tsurunoyu, Japon : l’heure du rituel. Dans la province d’Akita, la beauté de cet onsen – source chaude en japonais – émane de sa simplicité dépouillée et humble. Avant de se plonger dans ces eaux chaudes, il convient de suivre un rituel précis rendant hommage à la sérénité de la purification.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

L’idée de cette collaboration entre Vacheron Constantin – la plus vieille des manufactures horlogères, puisqu’elle oeuvre depuis 1755 sans discontinuer – et Steve Mc Curry a pris racine au vu de l’”esprit du voyage” qui anime la maison depuis toujours: dès le 18ème siècle, elle est présente sur quatre continents, comme en témoignent ses archives mentionnant sur d’anciens registres baptisés «Rencontre» la découverte de lieux inconnus. Un esprit aujourd’hui insufflé dans la collection Overseas, dont les garde-temps sont désormais équipés des nouveaux calibres maison à remontage automatique et estampillés du Poinçon de Genève. Pour faciliter la vie des voyageurs, un système de bracelets aisément interchangeables a été mis au point. Aux côtés des montres à trois aiguilles, des ultra-plates et des chronographes Overseas déjà existants, un nouveau modèle de circonstance vient compléter la collection: l’”Heure du Monde”.

Cette Worldtimer affiche une carte de l’hémisphère nord, avec des finitions différentes pour les continents et les océans: satinée pour les premiers, veloutée pour les seconds. Un disque translucide indique les noms des villes: pas moins de 37 fuseaux horaires – y compris ceux décalés d’une demi-heure ou d’un quart d’heure par rapport à l’heure UTC- alors qu’un troisième disque en superposition présente les indications jour/nuit. Son boîtier de 43,5 mm abrite un mouvement automatique calibre 2460 WT manufacturé par Vacheron Constantin. Il permet une réserve de marche d’environ 40 heures et sa masse oscillante, visible depuis le fond saphir transparent, arbore une rose des vents en or 22 carats.

Tout comme les autres modèles Overseas, l’Heure du Monde dispose du même dispositif d’interchangeabilité des bracelets sans besoin d’outils. Trois déclinaisons sont proposées: cadran bleu, argenté et – autre nouveauté également proposée sur les autres modèles overseas – le brun.

Au vu de la beauté des clichés ramenés par Steve Mc Curry de ses six premiers voyages, on ne peut que se languir de la suite.

– Jorge S. B. Guerreiro