Chronique d’Aely Nah
⭐ Last Notes tome 1 de Kanoko Sakurakouji
Nombre de pages : 192 pages
Editeur : Pika
Date de sortie : 6 janvier 2016
Collection : Pika Shônen
Langue : Français
ISBN-10: 2811622888
ISBN-13: 978-2811622886
Prix Editeur : 6.95 €
Disponible sur Liseuse : nonSon résumé :
Le « bois de santal nécromantique ». Tel est le produit bien particulier qui se vend dans une petite boutique d’un quartier populaire de Tokyo. Lorsqu’on le brûle, l’âme du défunt que l’on souhaitait revoir apparaît dans les fumées. La boutique est tenue par Haru et Aki, deux jeunes hommes aux charmes troublants, dont les origines sont elles aussi bien mystérieuses. Un jour, Emiru, la petite fille de leur fournisseur de santal nécromantique, fait irruption dans la boutique, et bouleverse leur vie à tous les trois…
Mon avis :
Voici un manga magnifique tant par la beauté de ses illustrations que par l’histoire proprement dite.
Cela commence par deux petites histoires courtes afin de nous présenter ceux qui deviendront les personnages principaux de cette magnifique leçon de vie, d’amour et de tolérance.
Des personnages surprenants
Emiru est une jeune fille d’une grande beauté dans un village de montagne. Pour on ne sait encore quelles raisons ( mais des informations nous serons communiquées à la fin de ce tome) les villageois la rejettent et lui font sentir leur inimitié. Alors qu’elle les voit s’entraider les uns les autres elle subit régulièrement lors des déplacements de son grand-père de par le monde, leur opprobre et leur vindicte.
Rumeurs, insultes, gestes de rejet tout est bon pour la faire se sentir mal.
Elle garde cependant la tête haute, sans être fière pour autant. Elle est simple, au cœur pur. Elle me fait beaucoup penser à Toru Honda de Fruit basket par cette innocence naïve et ce cœur généreux malgré les épreuves. Heureusement elle a son grand-père pour la soutenir malgré ses absences et lui donner l’amour qu’elle n’a pas reçu de ses parents, sa mère étant morte et son père inconnu. Hélas un appel téléphonique en lui apportant une mauvaise nouvelle va changer sa vie.
Un voyage qui va tout changer
Haru et Aki sont deux frères assez mystérieux qui vivent dans une vieille bicoque d’un quartier perdu de la grande ville de Tokyo. Soit en totale contradiction avec la vie paisible et monotone d’Emiru.
Ils sont aussi différents que le jour et la nuit.
Aki est mon préféré. Il est nature, franc et pas toujours aimable. Il a de plus un nez fin et délicat qui lui permet de déceler des senteurs magnifiques, chose bien utile dans leur boutique très spéciale. Cela lui occasionne aussi de nombreux désagréments lorsque l’effet inverse se fait sentir justement car les fragrances nauséabondes le rendent malade.
Haru est plus terre-à-terre. Il est matérialiste, d’apparence froide et réservée tout le contraire de l’exubérance sans-gêne d’Aki. Pourtant malgré cela on l’apprécie car il fait ce qu’il y a à faire, est réfléchi et cache un cœur sincère.
Ils sont cependant totalement complémentaires pour leur boutique. Car ils sont les seuls à vendre « l’encens des âmes »: un encens magique qui permet de dialoguer avec l’esprit d’un disparu.
Ces trois personnages au travers des illustrations de Kanoko Sakurakouji vont vous émouvoir, vous enthousiasmer, vous énerver aussi mais ne jamais vous laisser insensible.
C’est un manga pétillant, drôle et enjoué sur fond de maltraitance et de rejet de la différence.
Les personnages sont profonds et leur rencontre n’est pas un hasard.
J’ai hâte de découvrir la suite de leur aventure même si pour cela nous devrons retourner dans ce village égoïste et froid de montagne qui a rejeté Emiru.
Chronique d’Aely Nah
⭐ Last Notes tome 1 de Kanoko Sakurakouji
Nombre de pages : 192 pages
Editeur : Pika
Date de sortie : 6 janvier 2016
Collection : Pika Shônen
Langue : Français
ISBN-10: 2811622888
ISBN-13: 978-2811622886
Prix Editeur : 6.95 €
Disponible sur Liseuse : nonSon résumé :
Le « bois de santal nécromantique ». Tel est le produit bien particulier qui se vend dans une petite boutique d’un quartier populaire de Tokyo. Lorsqu’on le brûle, l’âme du défunt que l’on souhaitait revoir apparaît dans les fumées. La boutique est tenue par Haru et Aki, deux jeunes hommes aux charmes troublants, dont les origines sont elles aussi bien mystérieuses. Un jour, Emiru, la petite fille de leur fournisseur de santal nécromantique, fait irruption dans la boutique, et bouleverse leur vie à tous les trois…
Mon avis :
Voici un manga magnifique tant par la beauté de ses illustrations que par l’histoire proprement dite.
Cela commence par deux petites histoires courtes afin de nous présenter ceux qui deviendront les personnages principaux de cette magnifique leçon de vie, d’amour et de tolérance.
Des personnages surprenants
Emiru est une jeune fille d’une grande beauté dans un village de montagne. Pour on ne sait encore quelles raisons ( mais des informations nous serons communiquées à la fin de ce tome) les villageois la rejettent et lui font sentir leur inimitié. Alors qu’elle les voit s’entraider les uns les autres elle subit régulièrement lors des déplacements de son grand-père de par le monde, leur opprobre et leur vindicte.
Rumeurs, insultes, gestes de rejet tout est bon pour la faire se sentir mal.
Elle garde cependant la tête haute, sans être fière pour autant. Elle est simple, au cœur pur. Elle me fait beaucoup penser à Toru Honda de Fruit basket par cette innocence naïve et ce cœur généreux malgré les épreuves. Heureusement elle a son grand-père pour la soutenir malgré ses absences et lui donner l’amour qu’elle n’a pas reçu de ses parents, sa mère étant morte et son père inconnu. Hélas un appel téléphonique en lui apportant une mauvaise nouvelle va changer sa vie.
Un voyage qui va tout changer
Haru et Aki sont deux frères assez mystérieux qui vivent dans une vieille bicoque d’un quartier perdu de la grande ville de Tokyo. Soit en totale contradiction avec la vie paisible et monotone d’Emiru.
Ils sont aussi différents que le jour et la nuit.
Aki est mon préféré. Il est nature, franc et pas toujours aimable. Il a de plus un nez fin et délicat qui lui permet de déceler des senteurs magnifiques, chose bien utile dans leur boutique très spéciale. Cela lui occasionne aussi de nombreux désagréments lorsque l’effet inverse se fait sentir justement car les fragrances nauséabondes le rendent malade.
Haru est plus terre-à-terre. Il est matérialiste, d’apparence froide et réservée tout le contraire de l’exubérance sans-gêne d’Aki. Pourtant malgré cela on l’apprécie car il fait ce qu’il y a à faire, est réfléchi et cache un cœur sincère.
Ils sont cependant totalement complémentaires pour leur boutique. Car ils sont les seuls à vendre « l’encens des âmes »: un encens magique qui permet de dialoguer avec l’esprit d’un disparu.
Ces trois personnages au travers des illustrations de Kanoko Sakurakouji vont vous émouvoir, vous enthousiasmer, vous énerver aussi mais ne jamais vous laisser insensible.
C’est un manga pétillant, drôle et enjoué sur fond de maltraitance et de rejet de la différence.
Les personnages sont profonds et leur rencontre n’est pas un hasard.
J’ai hâte de découvrir la suite de leur aventure même si pour cela nous devrons retourner dans ce village égoïste et froid de montagne qui a rejeté Emiru.