SOCIÉTÉ / SAVEURS > Comment mange-t’on à midi ?

Une enquête du groupe Edenreda passé à la loupe les habitudes des salariés de quatorze pays pour découvrir leurs habitudes durant la pause-déjeuner. C’est en France que l’on prend le plus son temps…

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Combien de temps s’arrête-t’on pour déjeuner ? Que représente la pause déjeuner que l’on soit en Italie, en Russie, en France ? Santé ou plaisir ? Où mange-t’on ? Autant de questions auquel répond le groupe Edenred (inventeur du titre-restaurant), au travers d'un étude annuelle intitulée "What is your ideal meal ?". L'enquête a été menée auprès de 2 500 personnes dans 14 pays à travers le monde. L’objectif : mieux comprendre les attentes de nos contemporains en matière de pause-déjeuner. Si la démarche semble intéressée, l’intérêt de dessiner le portrait du salarié entre "midi et deux" reste un atout majeur pour tout un secteur d'activité. L’étude dévoile également toute la diversité culturelle et gustative de nos pauses-déjeuner.Instant essentielPour une grande majorité de salariés, la pause-déjeuner, représente "un souffle dans la journée de travail". Un moment pour se relaxer. D’un pays à l’autre, on prend ou non son temps. "What is your ideal meal ?" révèle que "la majorité des personnes interrogées consacre au moins 30 minutes à leur repas; Plus de 45 minutes au Brésil et en France". Au Royaume-Uni, le déjeuner représente le principal repas de la journée. 73 % des salariés y consacrent moins de 30 minutes.On déjeune à l’extérieurParmi les 14 pays auscultés, dans l'ensemble les salariés préfèrent déjeuner dans un restaurant. En Italie, neuf employés sur dix prennent leur déjeuner à l’extérieur de leur lieu de travail. A contrario, les services de livraison à domicile fleurissent en Angleterre. Toujours selon l’étude, "la proximité est le premier critère qui permet de répondre à la traditionnelle question ‘où mange-t-on aujourd’hui ?’. Pour le reste, la rapidité du service (77 %) et le prix (75 %) sont de mises. Seule le contenu de l'assiette intéresse les tchèques, les français, les grecs et les italiens. En revanche, les salariés brésiliens, allemands, japonais, mexicains et roumains privilégient "la convivialité" sur la qualité des plats servis. Nos amis belges, anglais et américains réclament, eux, de la "commodité".En résumé, un français sur deux s’octroie plus de 45 minutes de pause-déjeuner, positionnant la France sur la première marche du podium. Si les ¾ des salariés français déjeunent au moins une fois par semaine au restaurant, un quart d’entre eux apporte leur repas préparé. AF