L’empire en héritage – Serge Hayat

L’empire en héritage est le premier roman de Serge Hayat, il vient du monde du cinéma. Il a collaboré à de nombreux films et séries françaises. Ce passionné de belles histoires invente une vie trépidante à l’aiglon.

Ce roman m’a intrigué, je me suis souvent demander ce qu’il aurait fait, si sa santé n’avait pas été si fragile.Je tiens à remercier les éditions Allary et babelio de m’avoir permis de gagner ce roman lors du jeu concours.

L’empire en héritage – Serge Hayat copyrigh allary éditions (couverture)

Infos pratiques:

auteur: serge hayat

genre: roman historique

nombre de pages: 500

date de parution: septembre 2015

Résumé de l’éditeur:

Et si François, fils de Napoléon Ier, petit-fils de l’empereur d’Autriche, s’était affranchi de la tutelle de sa famille pour essayer de conquérir le trône de France ? Dans ce grand roman d’aventures, l’Aiglon entreprend un voyage initiatique imaginaire. Il s’enfuit de sa prison dorée de Vienne et gagne Paris. Malgré sa mère Marie-Louise, son cousin Napoléon III, Talleyrand, Metternich et d’innombrales courtisans et séductrices, l’adolescent se bat pour donner un sens à sa vie.

Avec une écriture très cinématographique, servie  par une restitution minutieuse du contexte historique, Serge Hayat invente le destin trépidant au plus célèbre des héritiers et transforme la quête du père en épopée.

Premières lignes: « Un glas s’était mis à sonner du côté de Schonbrunn. L’un des trois gardes en faction retira sa pipe : « Ecoutez ! » Devant eux, les premières maisons du faubourg ruisselaient dans le noir. Une pluie glaciale avait commencé à tomber sur Vienne au crépuscule. Des bourraques fesaient rougeoyer le braséro de leur abri, pénétraient sous leur col, leur gelaient le nez. Ce n’était pas un temps pour être dehors …. »

L’empire en héritage montage

Mon avis:

 Je suis très heureuse d’avoir gagné ce livre, les 500 pages du roman sont passées à une vitesse folle. On suit la quête existentiel d’un jeune homme. Il est né prince impérial et roi de Rome, surnommé l’Aiglon, fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise d’Autriche. Cet enfant n’a jamais su qui il était. Fils d’un des plus grand empereur de France et petit-fils d’empereur, prétendant au trône de France . Un étranger dans le pays de sa mère. Son seul lien avec son pays d’adoption, c’est Johan, le fils d’un domestique de la famille royale autrichienne. Malgré son immensité, le palais de Schonnbrunn est trop étroit pour François. Il supporte de plus en plus mal, l’absence de réponses à ses nombreuses questions sur son père. Son précepteur, son grand-père et Metternicht entourent la figure de Napoléon Ier d’un voile imposant. Sa mère ne lui ait pas d’une grande aide dans cette quête. C’est sans compter l’arrivée d’Elizabetha, jeune aristocrate italienne  qui lui évoque un projet d’évasion. François fuit l’Autriche et se retrouve à Paris où il rencontre successivement son cousin,  Louis-Napoléon Bonaparte et le prince de Talleyrand. Paris, n’est pas encore la ville lumière, mais à cette époque c’est déjà la ville de l’AMOUR. François tombe éperdument amoureux de Catherine. Pour, le jeune homme la quête du père n’est pas terminée. Après de multiples péripéties,  François débarque à Sainte-Hélène. Le père et le fils vont-ils se rencontrer ? Je vous laisse sur cette interrogation.

C’était une lettre de l’ancien ministre Talleyrand. Une offre de rendez-vous, mais enrobée par tant de sous-entendus et de formule à double sens que son destinataire dut la relire deux fois avant d’être sur d’avoir bien compris. Puis il la fit passer à ses lieutenants qui en prirent connaissance.

Ma note: 10/10

 Livre lus dans le cadres des challenges suivants: petit bac 2016 organisé par Ennalit, des pavés en un an et voyage autour du monde organisé par babelio.