Auteur : Ally Condie
Année de publication : 2015
Nombre de pages : 330
Genre : Science-fiction
Résumé : Depuis que la population a été divisée, une partie de l'humanité vit sous l'eau, dans la cité d'Atlantia, comme Rio et sa sœur jumelle, Bay. Tandis que les autres sont restés à la surface de la terre. Lorsqu'à l'heure du choix, le jour de ses dix-huit ans, Bay décide d'aller vivre En-Haut, Rio se sent trahie. Car c'est elle qui rêvait depuis toujours du sable et du ciel d'En-Haut. Mais un seul membre par famille est autorisé à partir. Pourquoi sa sœur l'a-t-elle abandonnée sans explication ? Tout en élaborant un plan pour la rejoindre, Rio se confronte au mystère qui entoure la mort de leur mère. Aidée par un garçon troublant, elle aura besoin de tout son courage et de sa persévérance pour découvrir les vérités qu'on lui cache. Sur elle-même, sa famille, mais aussi sur le beau monde d'Atlantia qui s'effrite, et les véritables dangers qui le mettent en péril...
Critique : Cela faisait un petit moment que ce livre m'intriguait car jusqu'ici je n'ai pas beaucoup lu de livres parlant de sirènes et de cités sous-marines.
Ce livre nous raconte l'histoire de deux sœurs jumelles, Rio et Bay, vivant toutes deux sous l'eau, dans la cité Atlantia. Le jour de leur dix-huit ans elles vont devoir choisir si elles veulent continuer à vivre à Atlantia ou remonter à la surface. Cependant, un seul enfant d'une fratrie est autorisé à remonter à la surface. Et à la grande surprise de Rio, Bay fait le choix d'aller vivre En-Haut. De cette façon elle lui vole son rêve de toujours. Rio, se sentant trahie et abandonnée va alors tout faire pour rejoindre sa sœur et pouvoir, elle-aussi vivre à la surface de la terre. Mais en se démenant pour s'échapper d'Atlantia, elle va alors découvrir de sombres secrets sur sa famille et sa cité.
Je ressors de cette lecture assez mitigée. L'histoire est très bien racontée, le style de l'auteure est plaisant à lire mais j'ai trouvé l'histoire assez incomplète.
Rio est une adolescente pleine de colère et de tristesse. Au début du roman, elle a du mal à aller de l'avant et n'est qu'une boule de chagrins. Puis petit à petit, elle va décider de se battre pour aller voir le soleil, trouver une explication à la désertion de sa sœur et au meurtre de sa mère. Elle est têtue, franche, intelligente, excentrique, courageuse et beaucoup trop impulsive. En fait, on s'attache facilement à elle tant on a envie qu'elle aille mieux et elle nous fait aussi beaucoup rire.
Cependant, le premier point négatif que j'ai trouvé c'est qu'à part Rio, tous les autres personnages sont très peu développés. On ne va nous les montrer que sous une ou deux facettes. Par exemple, Bay est décrite comme étant juste souriante, gentille et tolérante. En fait, beaucoup de choses sont peu développés dans cette histoire. On nous parle très peu de pourquoi et comment Atlantia a vu le jour (les explications fournies ne m'ont pas paru suffisantes), mais aussi de comment les sirènes sont arrivées dans la cité (là encore les réponses sont bien peu fournies).
Le roman en général est bien écrit, et on va dire que la moitié de l'histoire est bien racontée. On es plongé dans cette cité sous-marine avec ses mœurs étranges et plus les pages se tournent et plus on a envie de la découvrir, de l'explorer de fond en comble. Rio va vivre de nombreuses aventures, plus ou moins tristes, et on est vraiment porté par elle. Ce que j'ai particulièrement bien apprécié c'est que l'auteure va aborder des thèmes forts comme la religion, la foi, la famille et la tolérance. Il y a de nombreux messages cachés dans cette histoire. L'univers qu'Ally Condie a crée est vraiment génial et original. J'ai vraiment dévoré ce livre, je voulais absolument savoir comment ça allait se terminer. Seulement, la fin, comme beaucoup de choses dans ce roman, reste vraiment insuffisante. Elle m'a semblé trop facile et le livre se conclut alors que l'on a encore plein de questions.
Malgré une lecture très mitigée et incomplète je recommande ce livre, surtout pour de jeunes adolescents, tant l'histoire est inédite.