Par Mélissa Lévesque
Une de mes choses préférées, après mon chum et le chocolat, c’est les entrepreneurs. Je trouve que ce sont des gens vraiment vivants et très inspirants. J’aime échanger avec eux, connaître leurs parcours, leurs embûches, leurs victoires… Et j’aime aussi vous présenter le bilan de ces échanges parce que je sais qu’après avoir lu les mots inspirants de nos entrepreneurs préférés, vous vous sentez prêts à conquérir le monde. Et je vous comprends. Parce qu’après mon entrevue avec Andréanne Marquis de la boutique Womance, moi aussi je me sentais prête à conquérir le monde.
Si vous ne connaissez pas Andréanne, je vous invite à lire un article écrit par Joliane, dans les débuts de La Mallette. Et si vous ne connaissez pas Womance, voici comment Andréanne décrit son entreprise, en quelques mots: «Womance c’est vous et moi, ensemble. Ce sont ces femmes qui ont envie de laisser leurs marques. Ce sont ces femmes ambitieuses, généreuses et déterminées pour qui la vie n’est qu’un très grand terrain à explorer. Sourire aux lèvres, ambition plein les poches, et pourquoi pas tout cela avec du style». Vous comprendrez donc que c’est la boutique parfaite pour la femme moderne! Maintenant, je vous invite à lire mon entrevue avec Andréanne, je vous promets que vous allez tripper sur sa personnalité éclatante!
Comment et quand as-tu découvert que tu avais la fibre entrepreneuriale?
Je ne savais pas que j’avais la fibre entrepreneuriale avant d’avoir envie de créer Womance. En fait, j’ai fait des études en politique puis en radio/télé. Je me suis toujours dit que j’allais finir ma vie en politique, mais qu’en attendant, je trouvais que j’avais un potentiel pour la communication. Par contre, le «destin» en a un peu décidé autrement. J’ai cogné à beaucoup de portes pour percer dans le domaine de la télévision, mais je n’étais vraisemblablement pas assez bonne, hahaha! Plus j’ai voulu avancer dans ce métier, plus je me suis rendue compte que celui-ci était instable. Ce n’est pas le genre de métier où tu as un salaire qui se dépose dans ton compte à longueur d’année. Un mois tu peux avoir un contrat, 3 mois plus tard, il y a des chances que tu n’aies rien du tout. Donc, c’est à ce moment que l’idée de Womance m’est venue en tête. Je n’allais pas passer ma vie à vivre dans l’incertitude. Oh no ! Womance regroupe plusieurs de mes passions : la mode, l’écriture, le contact avec les gens et la bussinnessss.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ta vie d’entrepreneur?
Le fait d’avoir créé quelque chose. Chaque jour de ma vie, je me sens de plus en plus accomplie. Et je me dis que le jour où Womance me captivera plus autant, le jour où je serai rendue trop vieille pour chiller sur les réseaux sociaux, je ferai autre chose qui me rendra tout aussi heureuse.
Que trouves-tu le plus difficile en étant entrepreneur?
À peu près tout, hahaha! Au départ, on fait tout seul. Encore aujourd’hui, je fais tout seule. C’est d’arriver à vivre avec le stress de tout avoir sur les épaules (surtout quand plusieurs personnes te suivent sur les internets). C’est de comprendre plusieurs choses en même temps, assimiler que personne n’est un super héros. Bien sûr tout ce qui est lié à l’argent et la performance est une source de stress incomparable.
Quel est ton plus grand rêve?
Womance en était un. Bâtir ma propre entreprise. Pour les autres, j’en ai plein. J’aimerais en autre, que Womance assure une stabilité à ma famille. Et si Womance pouvait un jour être aux côtés des grands de ce monde, je prendrais ma retraire comme une vraie femme accomplie!
Qui sont tes inspirations, sur le plan de l’entrepreunariat?
Aille. Ça, c’est bizarre, mais je n’ai pas vraiment «d’inspirations». À la base, je n’aime pas vraiment regarder ce que les autres font. Je ne veux pas regarder l’idée de quelqu’un et m’arrêter sur une que j’avais parce que ça se ressemble un peu. Je suis vraiment une fille d’instinct. Je me fis toujours à mon instinct. Je n’ai pas d’inspiration fixe, mais tous les grands entrepreneurs le disent : «Fis-toi toujours à ton instinct.»
Quel conseil aimerais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer en affaires?
Bon, ça va sembler vraiment quétaine, mais c’est une phrase que j’ai écrite dans un texte sur Womance, le texte Foncer. Je lis cette phrase chaque jour:
Sachez simplement que rien ne dépend d’où vous venez, de la richesse de vos parents, de votre entourage, de vos moyens financiers, de votre situation ou encore de vos études. Tout dépend de vos valeurs. Ce seront ces valeurs qui porteront sur leurs épaules vos passions pour vous guider vers la réussite.
Alors, conquis par Andréanne? Prêts à conquérir le monde?