La côte d'Azur en été, très mais alors très très peu pour moi. La foule, les grosses chaleurs, les plages bondées... je n'en rêve plus/pas, et encore moins depuis que j'ai des Blonds.
Nous avions pris l'habitude, lorsqu'Octave est né, d'aller en Bretagne ; mais c'est loin (oui oui je sais tout est relatif) mais surtout, la route est longue pour y trouver sensiblement le même temps et les mêmes paysages que chez nous.
Aux dernières vacances, nous avons loué un appartement à Villers sur Mer, en Basse Normandie et nous avons adoré : les plages sont beaucoup plus accueillantes que les nôtres, sans aucun doute grâce au sable sans galets, à l'absence de falaises qui rendent dangereuses les randonnées qui les longent. Il y a beaucoup d'animations, les châteaux de sable péniblement bâtis par les enfants ne sont pas effacés par la mer le temps d'une marée, il reste les pilleurs de bassins qui s'en emparent sitôt que ceux qui les ont créés s'éloignent.
Et puis, l'ES-PA-CE !
La sensation de respirer, de pouvoir étaler largement sa serviette sur le sable...
C'est à Blonville que nous sommes allés ce samedi, une commune qui jouxte d'ailleurs Villers-sur-Mer, et nous sommes rentrés ravis. Faut dire que le temps était estival et que les 11, 12°c de la mer n'ont pas effrayé mon Octave.
Nous avons rejoint nos amis de toujours avec leurs deux Brunettes, et un vaste chantier s'est improvisé pour créer fondations, bassins et renforts. Petit Ernest, toujours surnommé "Frisquette" a longtemps attendu afin de trouver sa mission dans la construction : le portage d'eau.
Ces moments plein de tendresse et d'amitié m'ont donné un tel élan... J'ai cru partir loin, avec ceux que j'aime tant. Cela n'a presque pas duré douze heures mais c'est le coeur et l'énergie à bloc que je retourne, heureuse, dans ma Normandie, celle du Haut qui est la même, mais pas vraiment quand même.