Les 40 millions de Français - et 2 milliards de personnes dans le monde - utilisant un téléphone portable sont-ils en danger ? D'après vingt cancérologues, qui ont lancé hier un appel dans le Journal du dimanche, il est urgent d'adopter certaines règles de prudence dans l'usage des mobiles. Emmenés par le très médiatique David Servan-Schreiber, professeur de psychiatrie et auteur à succès, ces médecins estiment que le flou scientifique entourant l'usage du portable ne doit pas empecher de réagir. «Nous sommes aujourd'hui dans la meme situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte le risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants», explique Thierry Bouillet, cancérologue à l'hopital Avicennes de Bobigny et signataire de l'appel.
Depuis des années les études se succèdent, mais sans délivrer de diagnostic définitif. La communauté scientifique attend avec impatience les conclusions, sans doute vers la fin de l'année, d'Interphone, la première étude épidémiologique menée depuis 1999 sur une grande échelle dans treize pays. Plusieurs de ces pays, dont la France, ont déjà publié des résultats partiels dont certains sont inquiétants, mais les responsables d'Interphone rappellent fréquemment que seules les données définitives permettront de conclure ou non au danger du portable.
Récemment une étude suédoise a conclu que, après dix ans d'usage du téléphone mobile, le risque de développer un gliome, la forme la plus maligne du cancer du cerveau, était multiplié par 2,5. En France, le ministère de la Santé a, pour l'heure, qualifié les risques de «faibles».
Les cancérologues à l'origine de l'appel lancé hier recommandent notamment aux parents d'interdire à des enfants de moins de 12 ans l'usage du téléphone portable, d'éviter d'avoir en permanence un téléphone sur soi, de ne pas le garder près de son corps la nuit, de privilégier le kit mains libres ou l'envoi de SMS, de rester à au moins un mètre d'une personne qui téléphone, d'en limiter l'usage lorsque le réseau est faible ou dans les voitures, les trains, le métro et le bus.
NDLR
D'un côté des cancérologues de renom qui sonnent l'alarme. De l'autre le gang des opérateurs téléphoniques (déjà condamnés pour association de malfaiteurs) assis sur ses milliards, qui ne veut pas entendre parler d'un quelconque danger dans l'utilisation de ses fructueuses machines. Au milieu l'Etat Tsarkosyste qui fait comme s'il n'avait rien entendu. Ma parole ! S'indigne Qasinabo, mais on insulte ma famille !
Chez ces gens là, Monsieur, on ne pense pas, on compte !
Dans 20 ans évidemment tous ces beaux messieurs-dames passeront en jugement et seront, bien entendu, déclarés responsables… mais pas coupables ! Rappelez-vous : le scandale de l'amiante, du sang contaminé, des nuages de Tchernobyl bloqués à la frontière. L'Etat est devenu une gigantesque machine à sous et on n'a jamais vu une machine à sous avoir des états d'âme.
En attendant c'est à nous, consommateurs, d'appliquer le principe de précaution. Notamment en ce qui concerne les jeunes enfants. Nous n'avons plus besoin de tous ces guignols cupides pour comprendre qu'il y a un risque et qu'il convient de prendre ses précautions.
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